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Poursuite policière : 18 mois de prison pour Jason Vallée

En août 2024 entre le district Sainte-Blandine à Rimouski et Sainte-Luce
Jason Vallée a été impliqué dans une poursuite policière, le 28 août 2024, entre le district Sainte-Blandine à Rimouski et Sainte-Luce. (Photo courtoisie)

Jason Vallée, de Saint-Adelme dans La Matanie, a été condamné à 18 mois de prison après avoir plaidé coupable, au palais de justice de Rimouski, d’avoir été impliqué dans une poursuite policière, le 28 août 2024, entre le district Sainte-Blandine à Rimouski et Sainte-Luce.

L’homme de 41 ans a reconnu sa culpabilité à des accusations de conduite dangereuse, conduite avec les facultés affaiblies par la drogue, de ne pas s’être immobilisé à la suite de la demande des policiers, d’entrave au travail des policiers, d’évasion d’une garde légale et de voies de fait sur des policiers.

Vallée s’est présenté avec son véhicule au dépanneur Ultramar de Sainte-Blandine, le 28 août 2024, fortement intoxiqué par la drogue.

Son comportement étrange a convaincu la jeune commis a appelé les policiers. Ces derniers ont sommé l’accusé de quitter les lieux.

« Chemin faisant, ils ont constaté que l’accusé conduisait son véhicule de manière erratique sur la route 232. Les policiers ont alors décidé de procéder à l’interception du véhicule. Constatant que l’accusé présentait de nombreux symptômes de consommation de drogues, ils ont procédé à son arrestation, mais l’accusé a refusé de collaborer et il a fuit les lieux à bord de son véhicule frôlant au passage quatre agents qui tentaient de le dissuader de quitter », a relaté le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte.

Poursuite sur la 232 et la 20 jusqu’à 170 km/h

C’est alors que s’est engagée une poursuite policière sur la route 232, puis sur l’autoroute 20 en direction Est.

(Photo courtoisie SQ)

« L’accusé a circulé dangereusement à des vitesses très au-delà de la limite permise, allant même jusqu’à 170 Km/h. La poursuite s’est terminée à Sainte-Luce où l’accusé a enfin immobilisé son véhicule et a continué à résister à son arrestation. Conduit au poste pour y subir une évaluation par un agent évaluateur en reconnaissance de drogue, l’analyse de son échantillon d’urine a révélé qu’il avait consommé de la méthamphétamine », a expliqué Me Turcotte.

Suggestion commune

Le juge Jules Berthelot a entériné la suggestion commune formulée par Me Turcotte et l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu.

Considérant qu’il est détenu depuis son arrestation le 28 août 2024, il lui reste un peu plus de sept mois d’emprisonnement à purger.

De plus, l’accusé sera interdit de conduire tout véhicule à moteur pour une période de cinq ans à sa sortie de prison.

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