Océanic : des renforts probables pour le match no 5
Cataford, Mateiko et Martin pourraient effectuer un retour un jeu
Très prudent dans ses commentaires sur les blessures qui affectent ses joueurs depuis quelques semaines, Joël Perrault a ouvert la porte au retour de trois d’entre eux pour le match no 5 de la série qui oppose l’Océanic aux Saguenéens.
C’est vendredi soir que les deux équipes, qui sont à égalité 2-2 dans la série, vont de retrouver au Colisée Financière Sun Life. La 6e partie sera jouée dimanche, 16 h, au Saguenay.
En entrevue avec Le Soir.ca, l’entraineur-chef de l’Océanic s’est dit confiant de voir trois joueurs, Mathieu Cataford, Eriks Mateiko et Jack Martin, obtenir leur congé de l’infirmerie.
« Dans les trois cas, il y a des chances qu’on les voit demain. Il y a des choses à évaluer avec les médecins aujourd’hui (jeudi). Un autre 48 heures, ça peut faire une différence. Il est possible que les décisions finales se prennent juste avant le match », mentionne-t-il.
Coughlin: de retour à Rimouski
Dans le cas de Luke Coughlin, qui a quitté le match de mercredi sur une civière après avoir été frappé dangereusement par-derrière, Perrault avait des nouvelles encourageantes.
Pendant que ses coéquipiers roulaient vers Québec où ils ont passé la nuit dernière, Coughlin est demeuré à Saguenay par mesure préventive. Il se sentait bien ce matin et a pu prendre la direction de Rimouski jeudi avant-midi avec un membre du personnel médical de l’équipe.
« Mais, avec la mise en échec qu’il a reçue, il ne sera pas dans l’alignement, vendredi soir », dit-il sans surprise.
Sa blessure laisse l’Océanic avec cinq défenseurs en santé si Jack Martin ne peut pas jouer. Il n’y aura pas de rappel puisque Francis Samuel Petigny a rejoint l’équipe après l’élimination de la sienne (Laval-Montréal) lors de la finale de la Ligue M18 AAA.
En fin d’après-midi jeudi, la LHJMQ n’avait toujours pas statué si Alonso Gosselin serait suspendu pour sa mise en échec à l’endroit de Coughlin.
Des absents d’importance
En plus de Cataford, Mateiko et Martin, l’Océanic était privé de William Lacelle et Spencer Gill, pour les matchs nos 3 et 4, en plus de Coughlin depuis la deuxième période du match de mercredi.
« Ça fait des trous dans l’alignement, mais j’ai confiance aux joueurs disponibles. On savait que ce serait une série serrée contre eux. Avec les joueurs qu’on a, on est capable de gagner le 2 de 3, avec l’avantage de la glace, qui commence vendredi. Mais, on ne cachera pas de revoir dans l’alignement des gars comme Cataford, Mateoko et Martin, ça donnerait un bon coup de main. Mais, ce sont des choses qu’on ne contrôle pas. On doit vivre avec », explique Perrault.
Aucun rapport avec la Coupe Memorial
Est-ce que le fait d’être assuré de participer au tournoi de la Coupe Memorial fait en sorte que l’Océanic est plus prudent dans la gestion de ses joueurs blessés ?
« Non, ce n’est pas le genre de choses qu’on discute à l’interne, assure l’entraineur-chef. On ne mettrait pas un joueur dans l’alignement en mettant sa sécurité en danger. On veut gagner, mais on ne forcerait pas un joueur à jouer avec une blessure, s’il n’est pas confortable. Qu’on joue à la Coupe Memorial ou pas, ça ne change rien dans l’approche de la série. On veut rentrer par la grande porte. On sait qu’on est capable de le faire avec les joueurs qui sont disponibles. »
Les équipes gagnent à la maison
Le Colisée Financière Sun Life sera bondé demain soir. Jeudi en fin d’après-midi, il ne restait que quelques dizaines de places pour des sièges. Joël Perrault ne néglige pas le rôle que jouent les partisans des deux équipes depuis le début de la série. Et de l’importance du premier but dans la rencontre.
« Jusqu’ici, c’est une série de homer. Les équipes locales ont sorti fort. La foule est importante, elle l’a été toute l’année pour notre équipe et je sais que nos partisans vont arriver motiver pour nous encourager. Comme ce fut le cas lors des deux premiers matchs et aussi à Chicoutimi pour les deux derniers. De marquer le premier but, ça donne un avantage parce que ça met l’autre équipe sur les talons. Oui, il y a du talent offensif des deux côtés, mais il y a du jeu serré. Il faut s’assurer d’avoir un bon départ pour mettre la foule dans le match le plus tôt possible. »