Régis Sirois, l’entrepreneur pilote de brousse, n’est plus

Le pays de la chasse et de la pêche éternel accueille un grand amateur de plein air, Régis Sirois, décédé dans la soirée du dimanche 13 avril dernier, à l’Hôpital régional de Rimouski, où il avait été admis plus tôt le même jour.

Son décès a été aussi subit qu’inattendu. Le Rimouskois paraissait indestructible, tant pas sa carrure que par la force tranquille qu’il dégageait.

Sous des airs, disons d’apparence sévère, autoritaire, Régis Sirois se révélait comme un pince sans rire; sourire en coin, d’une très grande générosité, toujours prêt à aider, à collaborer.

On connaissait Régis Sirois comme un excellent pilote de brousse, aux commandes d’un avion dont il avait la maîtrise totale.

Comme le souligne Paul Dionne, de Rimouski, qui a pu voler avec Régis vers des excursions de pêche sur la Côte-Nord.

« Il était impressionnant. Il faisait un avec son appareil, pilotant à travers toutes les conditions de vol, et dans des situations parfois très délicates, comme peuvent l’être les perturbations de la météo dans le Nord. Régis était un pilote aux nerfs d’acier qui savait s’orienter d’instinct, au besoin. Il était un pilote audacieux et très intelligent », reconnaît-il.

À une certaine époque, Régis Sirois était aussi un pilote de « stock car ». Faut dire que la mécanique n’avait pas de secret pour lui, quel que soit le moteur ou l’engin; auto, moto, avion, même de la machinerie lourde, à réparer.

Pas si vite !

« Je ne pensais pas que Régis partirait si vite », déplore son frère Marcel. Outre la fratrie, les deux hommes étaient unis par les mêmes passions, notamment de la mécanique, et de l’aviation, étant tous deux pilotes.

« Régis était surtout un entrepreneur, un commerçant. Il a tout fait, tout essayé. Nous avons toujours « bagossé » ensemble. Entre nous, c’était services, services et services. On s’entraidait tout le temps. Il avait un grand cœur », commente Marcel, qui peine à croire le départ prématuré de son grand frère ainé.

La passion de Régis pour les activités fauniques, l’avait attiré dans l’industrie de la pourvoirie, comme propriétaire de la giboyeuse Pourvoirie LeChasseur, à une centaine de kilomètres au sud de Rimouski.

Il avait aussi fondé « Surplus Rimouski », un magasin offrant surtout, comme son nom l’indique, des vêtements et accessoires de surplus des armées canadienne et américaine.

Le propriétaire du commerce rend un hommage en ligne à son fondateur sur Facebook.

La grande famille de Régis Sirois, sa conjointe Sylvie, proches et amis, recevront les sympathies le dimanche 4 mai, de 13 h à 16 h, à la Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent du Mausolée Élisabeth-Turgeon, au 280, 2e Rue Est, Rimouski.

L’homme n’est plus, mais le souvenir de Régis Sirois demeurera dans la mémoire de tous les gens qu’il a connus, lesquels reconnaîtront sûrement ses qualités intrinsèques, et bien d’autres, dans les lignes précédentes.

Avec nos sympathies, les plus sincères.