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Pierre-Luc Leclerc a demandé une médiation

Ex-attaché politique de Maxime Blanchette-Joncas
Pierre-Luc Leclerc fait face à des accusations de harcèlement criminel et de non-respect de ses conditions. (Photo Facebook)

Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, devait disposer de ses dossiers le 14 avril dernier au palais de justice de Rimouski, mais l’encombrement du rôle a forcé le report des dossiers au 26 mai.

À l’appel du rôle du matin, Me Caroline Bérubé, a demandé au juge Yves Desaulniers de placer les dossiers à 14 h pour disposer au nom de sa collègue Me Maryse Beaulieu.

Les dossiers n’ont finalement pas pu être entendus lundi.

Leclerc était présent en salle d’audience lundi après-midi. Il a complété une thérapie pour homme violent au CRC Le Pavillon à Québec. Créée en 2020 et offerte par le Centre résidentiel communautaire (CRC).

Le Pavillon, « Je t’aime, moi non plus » est une thérapie fermée qui s’adresse aux hommes détenus, prévenus ou bénéficiaires d’une mesure de rechange présentant une problématique de violence conjugale.

Il a demandé une médiation entre les deux parties afin de tenter de régler son litige judiciaire.

Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté, le 22 novembre 2024, à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie.

Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.

Harcèlement criminel et bris d’engagement

Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement.

L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin dernier relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre dernier.

Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.

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