Une nouvelle boutique-charcuterie à Rimouski
Campagne de sociofinancement pour lancer Florent charcuteries artisanales
Une nouvelle boutique-charcuterie, Florent charcuteries artisanales, ouvrira dès le début de l’été au centre-ville de Rimouski. Une campagne de sociofinancement est lancée pour soutenir le projet.
Cette nouvelle entreprise, qui offrira des charcuteries séchées, faites à la main et affinées lentement selon des méthodes artisanales, est l’idée d’Antoine Landry.
Originaire de Saint-Anaclet, il a quitté la région il y a une douzaine d’années.
« Je suis issu du milieu de la restauration. J’ai fait ça pendant une quinzaine d’années. Florent, c’est un retour aux sources. J’avais envie de créer un projet bien ancré ici, qui me permette de cuisiner autrement, de faire plaisir aux gens et de travailler main dans la main avec les producteurs du coin », indique le propriétaire de Florent charcuteries artisanales.
Le chef a notamment travaillé au restaurant Chez Boulay à Québec ainsi qu’à la Table des Roy aux Îles-de-la-Madeleine. Il est revenu s’établir dans la région en 2021.
La naissance de sa fille, en 2023, lui a donné envie de repenser son quotidien.

« Les dernières années ont été difficiles au niveau de la santé mentale. J’étais chef cuisinier. Je travaillais 70 à 80 heures par semaine presque à l’année. J’avais envie d’être plus présent à la maison, de prendre soin de moi et de ma famille », mentionne Antoine Landry.
Produits locaux
En plus de sa boutique au centre-ville de Rimouski, Florent charcuteries artisanales prévoit distribuer ses produits dans différents restaurants et commerces spécialisés du Bas-Saint-Laurent et de Québec.
Le propriétaire détient un permis C1 pour la vente de viande en gros.
« Depuis une dizaine d’années, je parlais d’avoir une boucherie qui permettrait de vendre des produits aux restaurateurs pour que tout le monde ait de la viande locale. De fil en aiguille, j’ai développé de l’intérêt pour la boucherie et la charcuterie. J’en faisais dans mes restaurants. Il fallait trouver un projet qui n’existe pas dans le coin », souligne le propriétaire.

Antoine Landry travaille uniquement avec des produits locaux depuis plusieurs années.
« Les viandes sont locales à 100 % et mes ingrédients proviennent des maraîchers ou des cueilleurs du coin. Pour moi, travailler avec les producteurs d’ici, c’est non seulement une question de goût, mais aussi de valeurs », dit-il.
Sociofinancement
La campagne de sociofinancement sur la plateforme La Ruche vise à amasser 10 000 $ pour aménager une boutique de vente, équiper l’entreprise pour la distribution de ses produits et acquérir les premiers ingrédients pour lancer la production.
« Nous avons un petit local sur la rue Saint-Pierre. J’y ai déjà bâti une mini usine. J’ai déjà commencé la production parce que ça prend du temps pour avoir des produits séchés. Étant donné le zonage, la Ville nous demande d’avoir un point de vente sur place », affirme Antoine Landry.
La campagne est en ligne dès maintenant sur La Ruche : Des charcuteries artisanales d’ici. Il est possible d’y contribuer jusqu’au 28 mai. Des contreparties locales seront offertes aux contributeurs.