Océanic : pas de changement pour le 2e match
« Il faut y aller avec les gars qui sont « hot ». C’est une question d’opportunité »
À moins d’un revirement de dernière minute, l’Océanic utilisera la même formation pour le 2e match de la série face aux Cataractes, ce dimanche à 15 h au Colisée Financière Sun Life, que celle de vendredi dans la victoire de 5-1.
C’est donc dire que, sans surprise, Mathis Langevin sera devant le filet, lui qui a été fumant dans la première rencontre de la demi-finale en réalisant 33 arrêts.
Eriks Mateiko, qui s’est entraîné avec ses coéquipiers cette semaine, ratera vraisemblablement le match de dimanche, tout comme Mathieu Cataford, Luke Coughlin et Spencer Gill.
« Dans les séries, il faut y aller avec les gars qui sont « hot ». Des fois, nous n’avons pas le choix de faire des changements à cause d’un manque d’effectif. C’est d’ailleurs ce qui nous a amenés à mettre Mathis au début des séries. C’est une question d’opportunité. Ça ne change absolument rien à ce je pense de Will (William Lacelle). Je suis convaincu qu’il va avoir l’opportunité de jouer dans les séries. En ce moment, Mathis est en contrôle et il nous permet de gagner des matchs. Will a une bonne attitude là-dedans. Ce lui permet de récupérer encore mieux », analyse l’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault.

Pour ceux qui s’inquiétaient d’avoir vu Lou Lévesque rentrer au banc plié en deux en troisième période, vendredi, l’entraîneur-chef, Joël Perrault, se fait rassurant.
« Il a eu le souffle coupé. Il sera à son poste dimanche ».
Le couteau suisse de l’équipe
Parlant de Lévesque, le petit numéro 67 est devenu un élément important en séries pendant l’absence de joueurs de premier plan. C’est un peu le couteau suisse que Joël Perrault peut utiliser sur n’importe quel trio.

« Il a marqué de gros buts (6) après avoir commencé les séries sur le 4e trio. Il utilise bien sa vitesse qui est supérieure à la moyenne. Il forme présentement un excellent trio avec Jonathan Fauchon et Maël Lavigne. Je savais qu’il pouvait obtenir du succès dans cette ligue », commente Joël Perrault, qui a dirigé Lévesque deux saisons dans le midget AAA.
Pas parfait
Joël Perrault était évidemment satisfait de la performance des siens au lendemain de la victoire de 5-1 dans le premier match.
« Comme premier match, il y a du positif, mais il y a des choses où il fait être meilleur. Nous étions un peu au ralenti dans nos décisions, peut-être à cause du stress. Plus le match a avancé, plus on jouait dans notre identité ».
Le coach s’attend à voir les Cataractes connaître un meilleur match dimanche.

« C’est une équipe qui n’avait pas perdu en temps réglementaire en 23 matchs. On s’attend clairement à une réponse de leur part. Ce sera à nous d’être prêts. On l’a vu dans la série contre Chicoutimi. Nous avions gagné le premier match 5-2 et le 2e match a été beaucoup plus ardu. Rendu là, ce sont toutes de bonnes équipes. On s’attend à un match extrêmement serré ».