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Damabois : une autre usine fermée

Plan de protection du caribou
Damabois demande une rencontre d’urgence avec le bureau de François Legault. (Photos archives)

Le plan de protection du caribou continue de faire des ravages dans le domaine forestier alors que Damabois annonce la fermeture d’une deuxième usine après celle de Cap-Chat, soit à Saint-Jean-Port-Joli.

Cette nouvelle survient un mois après l’annonce de la mise à pied de 18 employés à l’usine de Cap-Chat. L’entreprise avait pris cette décision puisque les frais engendrés par le déplacement des troupes et le transport du bois ont littéralement explosé.

Rappelons qu’en raison des mesures de protection du caribou, les entreprises forestières doivent se rendre beaucoup plus loin pour récolter le bois, et ce, sans mesures compensatoires malgré des demandes répétées auprès du gouvernement.

« Ce n’est pas normal qu’on doive se rendre encore plus loin que Grande-Vallée et qu’on passe sur la 132 devant deux usines de transformation pour revenir à Cap-Chat. C’est un non-sens », indique le directeur de l’approvisionnement chez Damabois, Harold Truchon.

(Photo Unsplash.com – crédit : Mathias Reding)

Ainsi, cette nouvelle fermeture à Saint-Jean-Port-Joli entraîne la mise à pied de onze employés supplémentaires.

« Les activités de Damabois sont entièrement intégrées : de la souche aux produits finis, de la récolte des billots en forêt à la commercialisation des produits transformés. Malheureusement, les problèmes d’approvisionnement provoqués par les mesures de protection du caribou sont donc en train de fragiliser tout notre réseau », déplore le président de Damabois, Martin Lavoie.

Les dominos tombent

Considérant que l’usine de Cap-Chat est en première ligne dans toute la synergie du Groupe Damabois, il n’est pas surprenant que les dominos se mettent à tomber.

« Saint-Jean-Port-Joli utilise le bois qui provient de l’usine de Cap-Chat. Il y a donc un effet direct sur nos autres usines. Ce n’est pas impossible que d’autres fermetures surviennent, malheureusement », ajoute le directeur de l’approvisionnement, Harold Truchon.

C’est donc dans cette optique d’incertitude et de grande inquiétude pour l’avenir que le Groupe Damabois lance un deuxième cri du cœur afin d’attirer l’attention du gouvernement du Québec.

« Depuis notre sortie commune à Sainte-Anne-des-Monts, il n’y a pas beaucoup de canaux de communication », précise Harold Truchon.

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