Réussir les projets privés au plus vite

Guy Caron a déjà fait connaître ses intentions concernant sa candidature pour tenter d’obtenir un deuxième mandat à la mairie de novembre prochain. Il souhaite poursuivre le travail amorcé, notamment pour combattre la crise du logement. 

« Lors de la dernière campagne électorale, j’avais deux grandes priorités. La première, c’était de s’attaquer à la pénurie de logements. Je pense que ç’a été réussi. Il y a eu plus de mises en chantiers depuis le milieu de 2024 jusqu’à maintenant qu’entre 2016 et 2023. L’abordabilité en logements a aussi été abordée, puisque 75% des ces logements sont des logements hors marché, donc qui ne sont pas soumis à la loi de l’offre et de la demande, mais qui sont subventionnés », affirme-t-il.

Le maire de Rimouski estime que la Ville a fait ce qu’elle avait à faire du côté du logement.

« Nous allons prendre un peu de temps pour analyser l’impact de ce qui a été fait sur le taux d’inoccupation. On va tenter de s’assurer que les projets privés puissent aller de l’avant ».

L’autre élément qui réjouit le maire Caron, c’est le retour de l’harmonie au conseil municipal.

« Ça ne veut pas dire de toujours être d’accord, mais de pouvoir travailler ensemble, dans la même direction, en minimisant les conflits aux séances du conseil. Je pense que cela a aussi été une belle réussite ».

Grands défi dans le 2e mandat

Guy Caron a identifié les deux plus deux grands défis pour les quatre prochaines années.

« Il y a d’abord le développement économique. On parle souvent du centre-ville, mais il faut identifier les besoins de l’ensemble des dessertes commerciales du territoire. C’est le centre-ville, mais c’est aussi le coin Jessop-Carrefour et celui de la Cité des achats et ce sont aussi les noyaux villageois et les noyaux commerciaux. On veut identifier leurs besoins et avoir des plans d’action au point de vue économique ».

La question des infrastructures

Le deuxième défi abordé par le maire est celui des infrastructures.

« Lors des 15 prochaines années, uniquement pour le renouvellement des infrastructures d’eau en fin de vie, sans compter celles qu’on doit mettre en place pour les projets de développement, on parle de 165 M$. Il va y avoir des choix très importants à faire, des choix pour lesquels j’aimerais pouvoir m’impliquer. Je souhaite pouvoir présenter ma vision à ce sujet ».

Guy Caron indique que la Ville a augmenté le budget pour le pavage et l’asphaltage de 50% depuis deux ans.

« Nous sommes passés de 6 M $ d’investissements par année à 9 M $ ».