« Fanny », un film tourné à 90% dans la région
Actuellement à l’affiche dans nos cinémas
Le film « Fanny », qui est actuellement à l’affiche dans nos cinémas, a été presque entièrement tourné dans la région, notamment à Rimouski, Mont-Joli et Métis-sur-Mer. Le Bas-Saint-Laurent est un personnage en soi.
C’est ce que soutient le réalisateur. « On savait qu’il fallait venir tourner ici, indique Yan England. C’est la raison pour laquelle le fleuve et tous les endroits sont importants. Je connaissais certains endroits du Bas-Saint-Laurent par une ancienne amoureuse, dont la famille vit à Notre-Dame-du-Portage. »
Le cinéaste a été impressionné par l’hospitalité des habitants de la région.
« Quand on est arrivé ici, les citoyens ont tout de suite voulu embarquer. Ils nous ont dit que, si on avait besoin d’aide, d’aller les voir. Dans tous les endroits, les gens étaient accueillants. On a créé un lien familial avec eux. Ça nous a permis de tourner dans des endroits incroyables et on a pu amener l’histoire encore plus loin qu’on pensait. On cherchait un lieu, puis on découvrait tout à coup un trésor qui nous faisait changer d’endroit! »
Outre le Bas-Saint-Laurent qui représente 90% des lieux de tournage, les autres endroits sont Montréal et Tokyo qui, ensemble, composent 10% du film.
Rencontrée le 30 avril lors de la première du film présentée à Rivière-du-Loup, l’actrice qui tient le rôle de Fanny était très heureuse de faire un retour au Bas-Saint-Laurent.
« Je retrouve mes repères, estime Milya Corbeil Gauvreau. Puis, retourner à l’hôtel où on était pendant le tournage m’apporte une petite nostalgie. »
Immergé dans la nature
La vedette de 22 ans avait déjà visité la Gaspésie. Mais, elle ne s’était jamais arrêtée au Bas-Saint-Laurent.
« On a eu la chance de faire un film qui a été tourné entièrement en location, soit sur des lieux de tournage qui ne sont pas des décors. Ça change tout d’être complètement immergé dans la nature. L’eau est un personnage du film. Tout autant pour moi que pour mon personnage de Fanny, qui sommes natives de Montréal, c’était une espèce de vent de fraîcheur de tourner ici. »

L’autrice du roman Fanny Cloutier, qui a adapté son roman pour le film Fanny, a été charmée par la facilité avec laquelle les artisans du septième art ont pu tourner dans la région.
Équipe de 100 personnes
« Tous les hôtels étaient pleins, raconte Stéphanie Lapointe. On avait une équipe de 100 personnes. Si on a réussi le tournage, c’est grâce aux gens de la région, autant ceux qui sont dans le tourisme que ceux qui ont fait de la figuration. Tout le monde s’est donné la main et c’est pour ça que le film existe! »
Le scénario tourne autour de Fanny qui vit avec son père, Hubert, qui ne s’est jamais remis du décès de sa femme survenu 12 ans plus tôt.
Tout bascule le jour où un secret de famille fait surface. Fanny se lance alors dans une quête pour découvrir la vérité entourant la mort de sa mère.