La Mitis ignorée : Pascal Bérubé persiste et signe
Projet de loi à débattre à l'Assemblée nationale
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, tente de nouveau d’ajouter le nom de La Mitis au nom de sa circonscription.
Inlassablement depuis 10 ans, le député péquiste est souvent revenu à la charge pour que le nom de La Mitis soit ajouté dans un esprit de meilleure représentation du territoire. Si ses démarches sont demeurées lettre morte jusqu’ici, le vent pourrait bien tourner en sa faveur avec le projet de loi 395.
Celui-ci a pour but de modifier le nom de la circonscription électorale de Matane-Matapédia en Matane-Matapédia-Mitis. Étudié en commission et approuvé par l’Assemblée nationale, c’est la première fois que le projet de loi est appelé en chambre pour en débattre.
Il n’est pas seul puisque d’autres projets de loi similaires ont été appelés, notamment pour la circonscription de Rivière-du-Loup–Témiscouata, à qui l’on veut ajouter le nom de la MRC des Basques.
Le document officiel mentionne que le sentiment d’appartenance des gens de La Mitis serait renforcé et que le nouveau nom proposé de Matane-Matapédia-Mitis serait plus démographiquement représentatif, alors que 15 municipalités sur 45 en font partie.
Corriger une injustice
« Le projet de loi 395 vient corriger une injustice. On arrive à une première étape et c’est prometteur. Je souhaite, sans présumer de rien, que ce projet de loi puisse être adopté » a monsieur Pascal Bérubé à l’Assemblée nationale.
La MRC de La Mitis a été créée en 1982 et compte 16 municipalités dont le chef-lieu est Mont-Joli. Elle est aussi la deuxième MRC en importance en population parmi les trois comprise dans la circonscription. Pour le député, il est donc naturel que le nom reflète cette réalité.

« Ce n’est pas seulement symbolique ou esthétique, mais bien l’occasion de nommer ces citoyens à travers un nom qui les représente. Ça compte localement de parler de l’histoire et de nommer les territoires. J’ai bien hâte que vous m’appeliez du nom de député de Matane-Matapédia-Mitis. Ça me rendrait très fier », indique Pascal Bérubé.