L’Océanic est en terrain connu
Match sans lendemain, mercredi soir, contre les Wildcats
Où bien l’Océanic mérite son billet pour la demi-finale de la Coupe Memorial, vendredi soir, ou bien c’est la fin de la 30e saison de l’équipe. Tels sont les deux scénarios du match de mercredi soir contre les Wildcats de Moncton.
Les deux équipes ont des dossiers de 0-2 après deux parties. Chez l’Océanic, l’optimisme règne après deux bonnes sorties face à Medicine Hat et London. Depuis le début de la saison 24-25, l’Océanic a gagné trois de ses huit parties contre Moncton, y compris la série finale remportée en six parties par la formation du Nouveau-Brunswick.
« On a un groupe qui est résilient, il l’a montré tout au long de la saison, souligne Joël Perrault. On a joué un match 7 ici, on a été chercher la victoire, on perdait 0-3 contre Moncton, on est allé chercher deux grosses victoires, dont une à Moncton. On perdait 0-3 dans le match no 6 et on est revenu à 3-2. Il y a beaucoup de caractère dans notre équipe. Je sais que les gars vont tout donner, mercredi. Notre groupe y croit extrêmement fort. »

Repos salutaire
Après avoir joué 23 parties en séries tout en composant avec une longue liste de blessés, le congé des derniers jours va faire grand bien. Perrault est bien content des deux journées complètes de repos après le revers de dimanche, 3-1 contre les Knights de London.
« Le repos peut être très bon pour nous. On sait tous que les séries éliminatoires ont été éprouvantes et les deux premiers matchs de la Coupe ont été émotifs. Il y avait de la nervosité, vendredi, et dimanche, on a un joué un très bon match contre une équipe très talentueuse. Ça aurait pu aller un côté comme de l’autre. Le revers est difficile à accepter sur le coup et le repos est le bienvenu pour se replacer en vue d’affronter une équipe qu’on connait très bien », ajoute-t-il.
Dans leurs six dernières parties, les Wildcats ont compilé un dossier de 1-5. Dans le tournoi de la Coupe Mémorial, ils ont marqué trois buts, mais aucun par les attaquants.
Mathieu Cataford

Le vétéran de 19 ans, Mathieu Cataford, en est à ses derniers coups de patin dans la LHJMQ. Il espère que ça ne se terminera pas mercredi.
« On aurait souhaité deux victoires. Mais, on ne peut pas dire qu’on n’est pas content de la manière dont on a performé. On aurait aimé mieux faire, mais ce sont quatre bonnes équipes dans le tournoi. On sait ce que ça prend. On est confiant avec le groupe qu’on a. On a montré beaucoup de caractère durant toute la saison. À nous de le démontrer sur la glace », dit-il.
L’attaquant estime qu’il est temps de prendre une revanche face aux Wildcats. « On a eu beaucoup d’adversité durant la saison et les séries avec les blessures. La pression de savoir qu’on jouait à la Coupe Memorial, ça jouait beaucoup aussi. On en doit une à Moncton. Il faudra jouer notre meilleur hockey. On a le talent et la confiance dans notre groupe pour relever ce défi-là. »
« Si on avait subi deux dégelées, on ne serait pas dans le même état d’esprit. Mais, ça se joue par un but depuis le début du tournoi et je sais qu’on est capable d’aller chercher le but qui va faire la différence. »
Une première depuis 1988
Une fois tous les trois ans, quand la LHJMQ présente le tournoi, deux équipes du circuit y prennent part. Or, c’est seulement la deuxième fois que les deux perdent leurs deux premiers matchs. C’était arrivé en 1988, à Chicoutimi, avec les Olympiques de Hull et les Voltigeurs de Drummondville. Il n’y avait alors pas d’équipe hôtesse, mais plutôt les deux équipes finalistes de la Coupe du Président.
En finale le 14 mai 88, les Tigers de Medicine Hat avaient levé la Coupe Memorial à la suite d’une victoire de 7-6 sur les Spitfires de Windsor.