L’avenue Rouleau perturbée jusqu’en octobre
Travaux de renouvellement de conduites d’aqueduc et d’égouts
La Ville de Rimouski entreprendra, ce lundi 2 juin, d’importants travaux de renouvellement de conduites d’aqueduc et d’égouts dans le secteur de l’Hôpital régional. Le chantier se poursuivra jusqu’en octobre prochain.
« Ce sera le renouvellement des canalisations pour l’aqueduc et les eaux usées sur l’avenue Rouleau jusqu’à Sainte-Thérèse et sur les rues Saint-André et Sainte-Anne. Ce sont des canalisations qui sont vieillissantes et qu’il faut remplacer. C’est classé parmi les priorités de la Ville. C’est un secteur qui est plus dense au niveau de la population, mais aussi où se trouve l’Hôpital régional », indique le maire, Guy Caron.
En février dernier, le conseil municipal avait adopté un règlement autorisant un emprunt de 5,2 M$ pour réaliser les travaux. L’appel d’offres a été remporté par Les Excavations Léon Chouinard et Fils.
Le conseil municipal de Rimouski a octroyé le contrat pour 4 393 235,15 $, avant taxes. Le Groupe Colas, de Québec, était le seul autre soumissionnaire pour un montant de 6 323 731,93 $.
Le chantier provoquera la fermeture de l’avenue Rouleau, entre les rues Sainte-Thérèse et de l’Évêché Ouest. L’accès au stationnement de l’Hôpital régional de Rimouski s’effectuera par la rue Saint-Louis pour toute sa durée.
La Ville autorisera la circulation locale et l’accès aux commerces. Cependant, les usagers de la Société des transports de Rimouski devront utiliser d’autres arrêts pour utiliser les services de Citébus.
À certains moments, les résidents du secteur feront face à une interruption de l’eau potable.
100 M$ sur 15 ans à Rimouski
Guy Caron signale que des travaux d’infrastructures vont se faire de manière constante au cours des prochaines années sur le territoire de la Ville de Rimouski.
Des investissements de 100 M$ sont prévus pour les 15 prochaines années, notamment pour les infrastructures d’aqueduc et égouts.
« Il va y en avoir annuellement. Nous allons le faire au fur et à mesure en priorisant les canalisations qui en auront le plus besoin ou qui sont les plus vieilles ou les plus usées ».

Monsieur Caron rappelle que la plupart des canalisations et des infrastructures d’aqueduc et égouts ont été construites après le grand feu de 1950.
« Ce sont des infrastructures qui ont plus de 75 ans. Il va falloir commencer à penser à les changer », indique-t-il.
Avec l’aide d’Alexandre D’Astous