Pierre-Luc Leclerc change d’avocate
L'ex-attaché politique reviendra en juillet devant le tribunal
Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement, change d’avocate.
Son ex-représentante, Me Maryse Beaulieu, a demandé la permission de cesser d’occuper par le biais de sa collègue Me Caroline Bérubé.
« Le lien de confiance est brisé définitivement à la suite d’un courriel », a mentionné Me Bérubé au juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers.
Présent au tribunal, Pierre-Luc Leclerc a mentionné au juge qu’il souhaitait maintenant être représenté par Me Jacinthe Maurice et que les choses avanceraient.
Le juge Desaulniers a reporté les dossiers au 14 juillet. C’est à ce moment que Me Maurice, qui était absente, devrait comparaître officiellement aux dossiers.
Remis en liberté
Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté, le 22 novembre 2024, à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie, ce qu’il a fait.

Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.
Harcèlement criminel et bris d’engagement
Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement.
L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin 2024 relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.
Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre 2024.
Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.
Au cours des derniers mois, Leclerc a complété une thérapie pour homme violent à Québec.
Dans un entretien avec Le Soir.ca en avril, il a mentionné qu’il souhaitait demander une médiation entre les deux parties afin de tenter de régler son litige judiciaire.