2,2 M$ pour l’économie maritime
Aide accordée au Centre de recherche sur les biotechnologies marines
La ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, annonce une aide financière de 2,2 millions de dollars au Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) pour la poursuite de ses activités.
Cette aide financière, faite au nom du ministre Christopher Skeete, viendra soutenir les activités de recherche et de développement scientifique de l’organisme dans la filière des biotechnologies marines, ainsi que ses activités de transfert industriel, notamment vers les secteurs des sciences de la vie et de l’environnement, jusqu’en 2027.
« Le CRBM est une expertise reconnue dans la filière des biotechnologies marines. C’est le seul centre spécialisée du genre au Québec et au Canada et c’est quelque chose que nous avons ici, à Rimouski. Je suis très fière que l’on puisse compter sur sa présence chez nous », a déclaré madame Blanchette Vézina en conférence de presse.
« L’organisme soutient l’essor de cette filière des biotechnologies marines, qui se développent à grande vitesse et qui contribuent aussi au développement durable de l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciale. Ces créneaux font partie de nos forces et sont essentiels au développement économique de Rimouski, du Bas-Saint-Laurent et de tout le Québec. »
La science des biotechnologies marines
La directrice générale du Centre de recherche sur les biotechnologies marines, Julie Dionne, explique que le CRBM œuvre dans une diversité de marchés.

« Ce qui est incroyable avec les biotechnologies marines, c’est qu’elles ont un immense potentiel. On travaille avec diverses bio-ressources, auxquelles ont ajoutent de la valeur et qu’on peut emmener dans différents marchés. Récemment, nous avons fait un projet sur les biocarburants, à base de microalgues. En faisant la culture de microalgues, on peut développer, ultimement un biocarburant. On travaille aussi à isoler des molécules, des composés du St-Laurent, qui ont des capacités anti-vieillisement et qui peuvent alors être inclus dans des produits cosméceutiques. On travaille en santé naturelle, donc il y a une diversité de marchés dans lesquels on applique la science des biotechnologies marines », indique madame Dionne.
L’économie bleue n’est pas disparue avec le Novarium
Questionnée sur la pertinence d’investir dans l’économie bleue, après le refus de Québec d’accorder une zone d’innovation en économie bleue à Rimouski et Grande-Rivière, la ministre et députée est d’avis qu’il s’agit d’une économie qui doit poursuivre son développement.

« Le CRBM est un bel exemple d’un endroit où on peut continuer à contribuer à faire de l’économie bleue. Même s’il n’y a pas de zone d’annoncée, on peut continuer à développer ce créneau économique pour lequel nous avons des forces, ici à Rimouski, dans l’Est-du-Québec. C’est une richesse que nous avons collectivement, bien sûr grâce au fleuve, mais aussi grâce à l’expertise que nous avons ici, notamment avec l’UQAR. On continue donc de croire et d’investir dans l’économie bleue. »