Investissement Québec prête 2,9 M$ à PMI Structures
Pour soutenir le rachat de l’entreprise rimouskoise par Josiane Pouliot
Investissement Québec confirme l’octroi d’un prêt de 2,9 M$ pour soutenir le rachat de l’entreprise rimouskoise PMI Structures par Josiane Pouliot, la fille de l’actuel propriétaire, Jean Pouliot, aux côtés de ses partenaires Jean-Sébastien Gagné, Gino Picard et Jimmy Ruest.
PMI Structures œuvre dans la conception, la fabrication et l’installation d’éléments de structures métalliques dans le marché nord-américain dont des producteurs d’énergie, des transporteurs d’énergie, des industries manufacturières et des entreprises de construction de bâtiments.
Elle compte une centaine d’employés au sein de ses usines de Rimouski et Québec.
Fondée en 1951 par Raymond Pouliot et reprise en 1988 par son fils, Jean, PMI Structures avait annoncé, en août 2024, que Josiane Pouliot reprenait le flambeau à titre de présidente-directrice générale.
L’aide d’Investissement Québec arrive dans un contexte économique marqué par l’incertitude et sur fond de guerre tarifaire avec les États-Unis.

Madame Pouliot a gravi les échelons au sein de PMI Structure. Depuis 2008, elle a aussi occupé les postes d’estimatrice, de contrôleuse et d’analyste financière. La PDG souhaitait s’inscrire dans la continuité de la compagnie.
« Le repreneuriat est la première étape de notre plan de croissance. Notre stratégie globale a été discutée avec Investissement Québec assez tôt dans nos démarches. PMI s’appuie sur un partenaire financier de longue date pour atteindre ses ambitions », indique Josiane Pouliot.
De nombreuses réalisations
PMI Structures et PROMETEK, l’une de ses filiales, offrent des services de conception, de dessin, de fabrication et d’installation.
Récipiendaire du prix Construire en 2022 pour le territoire du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, PMI Structures a notamment participé à la construction de l’usine Duravit à Matane, à la construction du Lab-École de Rimouski, à la rénovation du palais de justice à Rimouski, du clocher de l’Université du Québec à Rimouski ainsi qu’à plusieurs projets privés.

« Je suis fière de poursuivre ce que mon grand-père a créé et ce que mon père a su développer au fil des ans. On ne change pas une recette gagnante. Cependant, chaque génération a ses défis et cela demande d’être ouverte à la nouveauté et d’évoluer. La technologie évolue constamment et cela permet à nos employés de travailler sur le même projet simultanément, malgré les 300 km qui séparent nos usines », affirmait-elle au moment de sa nomination.