Décès d’Adrien Allard : Denis Desrosiers accusé 46 ans plus tard
L'individu comparait au palais de justice d’Amqui
Denis Desrosiers, 69 ans, a officiellement comparu au palais de justice d’Amqui pour faire face à cinq chefs d’accusation en lien avec une altercation, survenue le 10 février 1979 vers 19 h 15 à Causapscal, ayant conduit au décès d’Adrien Allard.
Pour le moment, Desrosiers n’est pas accusé de meurtre.
Il fait face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une arme à feu, soit une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.
Me Claudie Gallant Bergeron a comparu pour l’accusé. Elle a reçu la preuve du ministère public.
Les dossiers ont été reportés pour orientation/déclaration, c’est-à-dire pour l’enregistrement d’un plaidoyer, au 26 août à Amqui.
En février dernier, la Sûreté du Québec confirmait avoir rencontré « un résident de la Vallée de la Matapédia » relativement au meurtre d’Adrien Allard.
Cagoulés et armés
Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal, en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.

De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers et ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.
L’enquête policière se poursuit puisqu’il y aurait une autre personne impliquée dans cette invasion de domicile.