Projet de musée de l’aviation à Mont-Joli
École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale
La Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli planche sur un projet de musée de l’aviation, qui deviendrait un attrait touristique indéniable dans La Mitis.
L’aviation a occupé une place importante dans son histoire, notamment avec la présence de l’École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le maire de Mont-Joli et administrateur de la régie, Martin Soucy, le projet chemine bien.
« Nous travaillons sur un projet de musée de l’aviation royale qui mettrait notamment en valeur l’école de bombardement de Mont-Joli. Un comité est en formation afin d’analyser la faisabilité du projet. La Ville de Mont-Joli devait déléguer un représentant sur ce comité », explique-t-il.
Le conseil municipal de Mont-Joli a adopté une résolution pour nommer le conseiller municipal Gilles Lavoie sur ce comité de mise en œuvre du musée de l’aviation, lui qui siège déjà au comité du patrimoine militaire de La Mitis, dont le siège social est à Sainte-Flavie.
Du potentiel touristique
Le maire Soucy précise qu’une étude réalisée par la Régie de l’aéroport démontre le potentiel touristique qu’aurait un musée de cette ampleur.

« Le dossier va avancer avec la formation de ce comité qui devra réfléchir au lieu le plus propice pour installer ce musée et sur la manière de le financer. C’est ce comité qui aura la mission de monter le projet et de cibler les sources de financement possibles ».
Rôle majeur
La MRC de la Mitis rappelle que plus de 6 000 aviateurs ont été formés à Mont-Joli lors de la Seconde Guerre mondiale.
La 9e école de bombardement et de tir y était installée, lui conférant ce rôle central dans l’entraînement des pilotes. Ces derniers venaient principalement du Canada, mais aussi des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, tous des pays faisant partie du Commonwealth.

Des civils assuraient le fonctionnement de cette base militaire, qui était unique au Québec et l’une des plus importantes au Canada. Certains militaires ont même choisi de s’établir dans la région après la guerre.