Le Musée régional cherche des partenaires majeurs
L'équipe s’active à préparer sa programmation pour attirer les visiteurs
À quelques mois de la réouverture du Musée régional de Rimouski, l’équipe s’active à préparer une programmation pour attirer les visiteurs. Le principal défi est de trouver des partenaires financiers.
La direction travaillera, pendant l’été, sur une politique de commandites et de dons pour créer un fonds qui permettrait d’assurer la pérennité du Musée. Elle demande l’aide de la communauté.
« Nous avons besoin des entreprises du milieu et des citoyens. Il faut que la communauté soit derrière nous pour assurer un futur financier raisonnable. Nous sommes à la recherche de grosses commandites », indique le président du conseil d’administration, Guy Dionne.
Avec le recul, la décision de fermer le musée, en février dernier, a été la bonne, selon monsieur Dionne.
« Ça nous a permis de prendre un pas de recul, de regarder ce qui allait et ce qui n’allait pas. Nous avons pu nous recentrer tant au niveau de la gouvernance que de la programmation offerte. Parfois, on peut avoir des objectifs trop grands par rapport aux ressources que nous avons. Il faut maintenant travailler en adéquation avec ces deux jalons. »
Défis financiers
Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$ pour l’année financière se terminant le 31 mars dernier, la direction du Musée a confiance de redémarrer la machine de façon positive.
« Nous anticipions un déficit annuel de 100 000$, mais nous avons fermé l’année à 83 000$. Nous avons une réserve de 300 000$ que nous voulions protéger pour nous relancer. Elle va nous permettre de repartir le Musée. Nous ouvrons dans un environnement beaucoup plus sécuritaire et beaucoup plus affirmé que nous l’étions avant la fermeture », mentionne Guy Dionne.

Une nouvelle directrice générale, France Leclerc, a été embauchée et une évaluation de l’ensemble des besoins en ressources humaines versus l’offre de services est en train d’être faite.
« France a pris les bouchées doubles depuis qu’elle est arrivée. C’est une gestionnaire exceptionnelle qui a une bonne compréhension de la vision et des défis du Musée. Pour le conseil d’administration, c’est sécurisant. »