Émilie Bernard expose au Centre d’art de Kamouraska
« Les heures vaporeuses »
Émilie Bernard présente l’exposition Les heures vaporeuses au Centre d’art de Kamouraska. L’artiste multidisciplinaire de Cap-Chat propose une œuvre contextuelle qui emprunte un parcours nocturne, où les textures ouvrent sur la découverte des formes.
Innovante et intimiste, l’exposition Les heures vaporeuses explore les paysages naturels au crépuscule ou dans la nuit, ces moments évanescents où la lumière disparaît ou apparaît.
« C’est une recherche qui a été faite à différents moments de la nuit, du coucher au lever du soleil, décrit Émilie Bernard, qui a récemment reçu le titre d’artiste de l’année 2025 en Gaspésie par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Donc, j’ai fait des randonnées, des marches et des sorties en forêt à différents moments pour vivre de nouvelles expériences, pour voir ce qui allait se passer. Ce sont surtout des textes qui sont venus spontanément à partir de ce qui m’inspirait à ces différents moments de la nuit, alors que nos facultés sont altérées et que, parfois, on a même des hallucinations et qu’on peut avoir peur. »
À ces textes se sont ajoutés des monotypes, de la découpe de papier, des objets naturels.

Du côté visuel, comme sa recherche se faisait à la noirceur, elle ne pouvait pas, comme elle a l’habitude de le faire le jour, récolter des choses dans la nature et les prendre en photo, pour ensuite en faire des dessins.
« Je suis allée dans mes anciennes recherches pour trouver des formes et je les ai redessinées dans une ambiance de nuit, de brunante ou d’aube, avec une palette de couleurs choisie pour correspondre à ces ambiances. »
L’installation de l’artiste multidisciplinaire est en place jusqu’au 1er septembre.
Autres expositions
En plus de l’exposition d’Émilie Bernard, le lieu culturel présente l’œuvre-archive originale Dans l’oeil du béluga de l’artiste Maryse Goudreau d’Escuminac, dans la Baie-des-Chaleurs.
Aussi, à partir d’affiches qui sont le fruit d’une intervention in situ,Marc-Antoine K. Phaneuf de Québec suggère une trajectoire où les œuvres sont apposées ici et là dans le Centre d’art.