Pétition contre les coupes en éducation
150 000 signataires
Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.
Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.
Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « drastiquement » revues à la baisse. On mentionne aussi que ce sont les services aux élèves qui seront principalement touchés; plus particulièrement les services aux jeunes en difficultés d’apprentissage ou avec un handicap.
La pétition fait aussi mention de possibles coupures de postes et de pertes d’emplois, notamment chez les spécialistes comme les éducatrices spécialisées. Finalement, on rappelle au gouvernement que le ministre de l’Éducation a l’obligation de répondre aux besoins de tout les élèves, dont les plus vulnérables.
Des Centres de services scolaires inquiets
D’ailleurs, l’ensemble des centres de services scolaires de la région avaient émis un communiqué de presse affirmant qu’il serait très difficile de faire l’effort budgétaire demandé par le ministère de l’Éducation.
« Malgré toutes les mesures actuellement envisagées par l’équipe de gestionnaires, notre organisation ne sera pas en mesure de réduire complètement ce montant en 2025-2026 », lance la directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette.
Celle-ci indique qu’en raison de la baisse d’achalandage à la formation des adultes, un autre montant de 4,2 millions avait été amputé au budget.
« Tel que le prévoit la Loi sur l’instruction publique, nous envisageons faire appel au ministère de l’Éducation afin de prendre une entente de redressement financier s’échelonnant sur quelques années », poursuit-elle.
Le député de Matane-Matapédia invite les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant cette pétition qui avait déjà dépassé le cap des 150 000 signataires au moment d’écrire ces lignes.

La dernière fois qu’une pétition avait reçu plus de signatures était en 2011 alors que 247 000 personnes exigeaient la démission du premier ministre Jean Charest.