Il y a 20 ans, Sidney Crosby changeait le destin des Penguins
Sélectionné au tout premier rang du repêchage de la LNH en 2005.
Il y a 20 ans, le 30 juillet 2005, les Penguins de Pittsburgh sélectionnaient Sidney Crosby au tout premier rang du repêchage de la LNH. L’adolescent de 17 ans faisait déjà vibrer Rimouski et la LHJMQ. Encore aujourd’hui, ce geste résonne dans le monde du hockey, tant l’héritage du joueur est profondément ancré.
Huit jours après avoir remporté une loterie spéciale tenue à la suite du lock-out de l’année précédente, les Penguins repêchaient Crosby, eux qui avaient terminé au dernier rang du classement général en 2003-2004. Pittsburgh faisait partie des quatre équipes ayant trois chances dans le boulier pour décrocher le premier choix au total.
Crosby n’a disputé que deux saisons avec l’Océanic, entre 2003 et 2005, mais son empreinte demeure indélébile avec 303 points et sa conquête de la Coupe du Président (aujourd’hui le trophée Gilles-Courteau).

Pour les Penguins, cette sélection allait transformer une équipe moribonde en véritable dynastie. Fort de plus de 1 600 points en carrière et de trois conquêtes de la Coupe Stanley à Pittsburgh, Crosby a redéfini les standards de l’organisation après le départ de Mario Lemieux.
L’exemple parfait
« Crosby, c’est l’exemple parfait du joueur complet, humble et travaillant. Il n’a jamais pris de raccourcis. Ce qu’il a fait à Pittsburgh, il l’a d’abord fait ici », a déjà souligné Doris Labonté, ex-directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic.
Les Penguins ont été sauvés de la faillite grâce à lui. Leur amphithéâtre, le PPG Paints Arena, n’aurait peut-être jamais vu le jour sans la relance qu’il a incarnée. Crosby a porté l’organisation sur ses épaules dès le jour 1, surpassant toujours les attentes.

Vingt ans plus tard, Sidney Crosby n’a jamais coupé les ponts avec Rimouski. Il revient régulièrement de façon discrète, soutient des initiatives locales et garde un œil attentif sur l’organisation.
Devenu un monument du hockey, il restera à jamais « Sid the Kid » dans le cœur des partisans de l’Océanic.