Hôtel Rimouski : les travaux de 40 M $ sont lancés
Les chantiers doivent se compléter d'ici un an
L’Hôtel Rimouski a officiellement lancé le plus important projet de son histoire, évalué à 40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.
La construction des nouvelles unités d’hébergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement débuté ce mercredi 6 août. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines.
« Les chambres seront prêtes à la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrès devrait ouvrir à la fin de l’été 2026. Il n’y aura aucune interruption des activités », confirme brièvement le directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre, présentement en vacances. Celui-ci fera le point sur l’ensemble des travaux en cours à son retour au travail.
Le bâtiment, qui accueillera les 66 chambres supplémentaires, se situera directement sur la fondation existante, à proximité de l’édifice actuel.
Le nouveau centre des congrès sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes. Cette même aile accueillera également le nouveau Salon de jeux de Loto-Québec.

Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.
« Cet agrandissement répond à une demande croissante pour des espaces de congrès modernes et polyvalents dans notre région. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’offrir des installations de pointe qui attireront davantage d’événements d’envergure, stimulant ainsi l’économie locale », indiquait monsieur Saint-Pierre lors de l’annonce du projet, en novembre dernier.
Au total, le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, investira 34 M $ dans ce projet. La Ville de Rimouski y contribuera à hauteur de 5,5 M $.
En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M $. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.
Dix congrès d’envergure
Selon les prévisions, l’Hôtel Rimouski espère attirer au moins 10 congrès provinciaux majeurs dès la première année suivant l’agrandissement.
Une telle augmentation du nombre d’événements pourrait générer des retombées économiques supplémentaires estimées à 4,2 M $ par an pour Rimouski, en plus de contribuer à la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.


« En tant que capitale régionale du Bas-Saint-Laurent, je suis heureux de voir se concrétiser ce projet d’envergure, à l’image de notre ville et de nos ambitions. Nous avons besoin de telles infrastructures pour favoriser le tourisme d’affaires et attirer des visiteurs. C’est d’ailleurs un projet cohérent avec tous nos efforts visant à dynamiser le centre-ville ces dernières années, en particulier dans ce secteur. Je suis sûr que les retombées seront positives, tant sur le plan économique que sur l’attractivité et le rayonnement », estimait le maire Guy Caron lors de l’annonce.
Actuellement, l’Hôtel Rimouski accueille 500 événements de 10 personnes et plus chaque année. De ce nombre, 150 rassemblent 100 personnes ou davantage.
Le Groupe Blouin prévoit des retombées économiques additionnelles de plus de 4 M $ et la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

Le Salon de jeux sera situé à l’intérieur de l’Hôtel Rimouski, à l’endroit où se trouvent actuellement les salles de bal du centre des congrès. À lui seul, il devrait générer environ 135 emplois directs et indirects. Son ouverture est prévue en 2026, selon Loto-Québec.
Si la Ville a autorisé le Groupe Blouin à aller de l’avant avec le projet d’agrandissement seulement en mai, après que ses élus aient d’abord majoritairement rejeté les plans à la suite d’une recommandation du comité consultatif en urbanisme, ce retard n’a pas eu d’incidence sur la date de début des travaux.