SAAQclic : « J’aime pas ce que j’entends », dit François Legault
Le premier ministre témoignera à la commission Gallant
Alors que les témoignages s’accumulent à la commission Gallant, le premier ministre François Legault a affirmé, mercredi, qu’il n’aimait pas ce qu’il entendait dans le dossier SAAQclic.
Par Thomas Laberge, La Presse Canadienne
« C’est moi qui ai déclenché une commission d’enquête publique. C’est important que les Québécois sachent ce qui s’est passé exactement », a-t-il affirmé à son arrivée à l’Assemblée nationale.
François Legault doit témoigner à la commission mardi prochain.
« C’est sûr que j’aime pas ce que j’entends depuis le début avec le dossier SAAQclic (…) Je pense qu’il faut que tous les gens impliqués acceptent de témoigner et qu’on fasse la lumière complète dans ce dossier-là », a-t-il ajouté.
En plus du premier ministre, son chef de cabinet, Martin Koskinen, ainsi que l’ancien secrétaire général du Conseil exécutif, Yves Ouellet, seront aussi entendus à la commission.
Homme de l’ombre, monsieur Koskinen s’est tout de même permis un petit commentaire aux journalistes avant son entrée à l’Assemblée nationale. « La vérité finit toujours par triompher », a-t-il lancé avant de s’éclipser.
« Jamais, au grand jamais, je ne mentirais aux Québécois »
La semaine dernière, lors de son témoignage à la commission Gallant, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a été confrontée à des documents montrant que son cabinet avait obtenu dès 2023 des informations sur des dépassements de coûts entourant la plateforme SAAQclic.
Mercredi, la ministre a tenu à se défendre.

« On nous demande de répondre selon nos souvenirs et selon le contexte du moment. Je n’avais aucun souvenir de ce document-là de 2023. Je vais être très claire. Jamais, au grand jamais, je ne mentirais aux Québécois, encore moins dans le contexte d’un serment dans une commission », a-t-elle assuré.