La ministre Blanchette Vézina patrouille avec la SQ
En zone scolaire
La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a participé, jeudi, à une patrouille avec des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) dans le cadre d’une activité de sensibilisation à la sécurité routière aux abords de l’école Paul-Hubert de Rimouski.
La députée-ministre a eu l’occasion d’observer le travail des policiers en zone scolaire et de rencontrer la policière chargée d’intervenir en milieu scolaire.
« C’est ma première fois, a confié la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. J’ai bien apprécié mon expérience. »
Au-delà des contraventions
Pour la ministre, cette expérience a permis de constater l’étendue du travail policier en milieu scolaire.
« Dans la collaboration avec les brigadiers scolaires et les intervenants dans les écoles, il y a vraiment un beau travail de terrain qui est fait, plus qu’uniquement de donner des tickets. »

Mme Blanchette Vézina a aussi apprécié les échanges avec les policiers patrouilleurs à vélo.
« Je sais que les jeunes veulent respecter les règles de sécurité et c’est rassurant, pour eux, de voir que les policiers sont présents », a-t-elle observé.
Une présence renforcée en début d’année
L’agent d’information de la SQ a expliqué que cette initiative avec la députée-ministre visait à faire découvrir le travail de ses collègues auprès des jeunes.
« Durant toute l’année scolaire, on est présent dans les zones où il y a du transport d’élèves, a précisé Frédéric Deshaies. Dans les premières semaines, on bonifie nos interventions. »
Cette intensification des patrouilles en début d’année scolaire s’explique par la nécessité de rappeler aux automobilistes l’importance de respecter les zones scolaires et les limites de vitesse.
« On doit rappeler aux automobilistes qu’il y a un retour des élèves à l’école », a indiqué le sergent Deshaies.
Un local pour créer des liens
L’école Paul-Hubert dispose d’un local dédié à la présence policière, une prérogative que la ministre juge particulièrement efficace.
« L’initiative d’avoir un local à l’école Paul-Hubert aide à être présent, à établir un lien de confiance, autant avec les jeunes qu’avec le personnel scolaire », estime-t-elle.
Cette approche permet aux policiers d’être plus proactifs dans leur travail de prévention et de sensibilisation, tout en améliorant la sécurité générale dans l’établissement scolaire.
Seule la politicienne a pu entrer dans l’école secondaire, les représentants des médias étant contraints d’attendre à l’extérieur.
Une mère rassurée
En tant que mère de deux enfants d’âge scolaire, Mme Blanchette Vézina s’est dite rassurée par ce qu’elle a observé.
« De voir le travail et la collaboration de tout le monde qui a son rôle à jouer et qui le joue bien, c’est sécurisant », a-t-elle confié.
Si elle est invitée à récidiver, la ministre pourrait bien remonter à bord d’une autopatrouille pour se prêter au même exercice.
« Elle est toujours la bienvenue », a fait savoir l’agent Deshaies. À la question du Soir à savoir, à la blague, si Maïté Blanchette Vézina était une bonne élève, le policier a confirmé, en riant, qu’elle avait « passé le test ».
La tournée s’est poursuivie au nouveau poste de la MRC de Rimouski-Neigette de la SQ, construit en 2022. Accueillie par trois hauts gradés du corps policier, l’élue a pu visiter les installations, une visite à laquelle les journalistes, encore une fois, n’ont pas eu accès.