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Chasse et pêche

Paméla Doucet : la chasse dans le sang

Paméla Doucet en compagnie de son conjoint, Ian Chouinard. (Photo courtoisie)

Paméla Doucet chasse depuis son plus jeune âge, soit depuis qu’elle a commencé à y accompagner son père, Marius Doucet, dès l’âge de trois ans.

Âgée de 41 ans, elle a maintenant 29 ans d’expérience en tant que chasseuse, soit depuis l’époque où elle a obtenu son port d’armes.

« J’ai toujours aimé tout ce qui concerne la chasse et la pêche », résume Paméla, qui a débuté dans le milieu en chassant des canards et
des outardes.

Elle continue aujourd’hui de vivre en famille cette passion transmise par son père. Son conjoint, Ian Chouinard, est également un chasseur. Leur fille de 8 ans et leur garçon de 11 ans ont bien hâte de pouvoir chasser à leur tour.

« Nous avons toujours emmené nos enfants avec nous, de façon sécuritaire. Ils ont été élevés là-dedans, alors même s’ils ne chassent pas encore, ils ne seront pas projetés dans l’inconnu pour autant,
lorsqu’ils commenceront. »

En attendant, la jeune relève peut accompagner les parents et apprendre de cette façon.

« Le plus dur pour les enfants, c’est qu’ils doivent faire preuve de patience. Ils ont l’habitude des jeux vidéos et des tablettes électroniques, mais nous n’avons pas de signal quand on va à la chasse. Ils n’ont pas le choix d’être patients. On travaille nos trous de chasse, on les fait avec eux, parce qu’on veut leur montrer que ce n’est pas seulement une question de chance. Ce n’est pas non plus juste une question de pouvoir tirer. On leur montre qu’il y a un travail en arrière de tout ça. »

Début imminent de leur saison

La famille Doucet-Chouinard se rendra au Nouveau-Brunswick, les 13 et 14 septembre, pour y chasser l’ours, à l’arc.

La fin de l’été et le début de l’automne sont d’ailleurs les périodes de l’année préférées de la famille de pêcheurs qui travaille chaque jour au printemps et en été.

« Après, ce sera le temps de l’orignal. Il y a la période pour l’arc et celle pour la carabine. On chasse aussi le chevreuil au Québec et dans l’Ouest canadien. Ce sont des chasses qui sont assez longues. On passe un bon deux mois à chasser. »

La chasse se passe en famille chez les Doucet-Chouinard. (Photo courtoisie)

Si plusieurs aspects du loisir intéressent Paméla Doucet, le fait qu’il permette à la famille d’être ensemble en est un élément important.

« On pourrait participer à des tirages, pour essayer de sortir sur des réserves, parce que l’Est-du-Québec est un secteur assez extraordinaire pour l’orignal. On pourrait, mais nous, on préfère vivre notre chasse en famille et entre amis. On vit le tout à notre chalet. Le plus gros de la chasse, on le prépare avec les enfants. La chasse à l’orignal approche et pour nous, il s’agit vraiment d’une activité familiale. On est dehors, on profite du beau temps. On pourrait aller ailleurs, mais on veut le vivre avec nos enfants, parce qu’on sait que c’est un intérêt qu’ils vont poursuivre. Les plus beaux moments que nous passons, c’est ensemble, pendant la chasse. »

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