Cap-d’Espoir : violent incendie dans un vivier de homard
Les pertes sont estimées à quelque 5 M$
Par 23.09.2025 11:00
Un violent incendie possiblement d’origine électrique a entièrement détruit un entrepôt contenant un vivier de homard d’une capacité de 350 000 livres, lundi soir à Cap-d’Espoir. Les pertes sont estimées à quelque 5 M$.
Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca
L’entrepôt sera reconstruit, assurent les propriétaires, E. Gagnon et Fils. Le sinistre a aussi ravagé une maison centenaire, la Maison Windsor, continue à l’entrepôt. Elle était abandonnée.
Des dizaines de pompiers provenant d’un vaste rayon de Gaspé à Chandler ont combattu le sinistre rapporté vers 18 heures aux autorités.
« Le bâtiment avait été construit en 2021. C’était un entrepôt pour du homard vivant », mentionne le vice-président de E. Gagnon et fils, Bill Sheehan.
Le complexe de Cap-d’Espoir comprend cinq bâtiments. Lors de la chute d’un mur de celui entièrement rasé par les flammes, un deuxième bâtiment a été touché, mais les pompiers ont permis d’éviter la propagation de l’incendie.
Le travail ardu des pompiers a permis de limiter l’incendie à deux bâtiments.
Prochaine saison en péril
« C’est un morceau de l’équation qu’on ne peut pas se passer pour la prochaine saison », dit monsieur Sheehan, exprimant sa volonté de reconstruire le bâtiment avant la saison de pêche de homard.
« Il était à la fine pointe de la technologie. On va essayer de refaire la même chose. Sans ce vivier, on ne sera pas en mesure d’acheter et de transformer la même quantité de homard », explique le vice-président.
Le défi sera de trouver les équipements spécialisés comme des refroidisseurs et les filtreurs d’eau de mer ou des équipements pour contrôler la température de l’eau.
« Le défi sera là. Faire une dalle de béton et un bâtiment, ça prend du temps, mais on est en septembre. La prochaine saison de homard sera fin avril-début mai. Ça nous donne un peu de temps », avance monsieur Sheehan.
Des caméras à l’intérieur du bâtiment ont montré des étincelles venir d’un coin de mur.
« Ça semble électrique. Avec les caméras, vers 17 heures, on a pu voir des étincelles. C’est là que le feu a débuté. Vers 18 heures, des gens des environs ont vu de la fumée sortir du toit. Les pompiers ont été appelés et le feu était déjà assez fort », note le dirigeant qui félicite les pompiers qui ont sauvé les autres bâtiments sur le site.
« Sans ça, plusieurs bâtiments auraient pu être des pertes totales », soutient-il.
Des emplois pourraient être touchés
Heureusement, aucun emploi n’est perdu puisqu’il n’y avait pas d’activités dans la bâtisse.
« Si au printemps, le bâtiment n’était pas là, des emplois pourraient être touchés. Nous, on fera différents plans de matchs. On a différentes options qui s’offrent à nous. Nous pouvons essayer de vendre plus de vivants. On a différents emplacements dans le village. Mais c’est une pièce importante. C’est un vivier qui pouvait contenir plus de 300 000 livres de homard sur une capacité de 800 000. C’est un bâtiment dont on ne peut se passer », souligne-t-il.