Guy Caron content de pouvoir présenter sa vision

Le maire sortant de Rimouski, Guy Caron, accueille positivement l’idée d’avoir de l’opposition dans sa course pour l’obtention d’un deuxième mandat.

« Ça fait longtemps que je demandais de l’opposition pour qu’on puisse confronter les idées. La population pourra choisir entre deux visions différentes », affirme-t-il.

Pour cette élection, monsieur Caron fera face notamment au conseiller du district Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, ainsi qu’à un citoyen de Rimouski-Est, Sébastien Cyr.

Il souhaite présenter une vision de développement dans la continuité de son premier mandat, qu’il estime marqué par la croissance et une gestion responsable des finances municipales.

« Je veux accompagner le développement de ma ville. Nous avons une grande attractivité et nous devons suivre cette croissance avec un développement approprié, que ce soit résidentiel ou par des projets structurants. Le stade multisports en est un exemple nécessaire », souligne-t-il.

Il évoque également les besoins du Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. « C’est un autre besoin pour une ville en croissance et plus attractive au point de vue commercial. Ce sont des décisions que je n’ai pas eu peur de prendre, tout en tenant compte des capacités financières de la Ville », ajoute-t-il.

Bilan positif

Guy Caron trace un bilan positif de son premier mandat, particulièrement en matière de logement.

« La grande réalisation, c’est la question du logement, qui était au cœur de ma campagne électorale de 2021. Nous avons 1 200 unités en chantier, soit plus que la période combinée de 2016 à 2023, ce qui constitue un sommet au Québec. De plus, 75 % de ces logements seront sociaux et abordables. La marchandise a été largement livrée », soutient-il.

Il estime aussi que son conseil a réglé plusieurs dossiers sensibles depuis 2021, dont la sécurité du parc Lepage, les conflits liés au dekhockey, les nids-de-poule, le manque de chantiers de construction et le faible développement.

Investissements en infrastructures

Monsieur Caron met également de l’avant les investissements en infrastructures.

« Nous avons fait beaucoup dans le pavage et l’asphaltage. Le problème des nids-de-poule venait de la trop faible épaisseur de l’asphalte dans le passé. Si les gens ont vu beaucoup de cônes orange, c’est parce que nous sommes en train de refaire ce qui n’était pas suffisant », explique-t-il.

Il insiste aussi sur le fait que ce développement s’est fait sans alourdir indûment le compte de taxes.

« Le taux d’inflation des quatre dernières années a été de 18 %, alors que la hausse des taxes s’est limitée à 13 %. Parmi les 50 plus grandes villes du Québec, Rimouski se classe 10e plus bas pour la taxe foncière résidentielle, 3e plus bas pour la taxe commerciale et 5e plus bas per capita », conclut-il.