Décès d’une aînée : retour en cour de Josiane Lemieux-Blouin
Accusée de négligence criminelle ayant causé la mort d'une dame de 96 ans
Le dossier de Josiane Lemieux-Blouin, de Sayabec, était de retour au palais de justice d’Amqui, le mardi 30 septembre. Accusée de négligence criminelle ayant causé la mort et d’avoir omis de prodiguer les soins nécessaires à une aînée de 96 ans, l’ex-préposée aux bénéficiaires devra revenir en cour le 4 novembre pour fixer la date de son enquête préliminaire.
Dans les faits, Josiane Lemieux-Blouin n’aurait pas fourni les soins nécessaires à une personne âgée qui était sous sa responsabilité.
La présumée victime, Aline D’Astous, était une résidente d’un établissement pour personnes âgées de Saint-Moïse, où l’accusée travaillait comme préposée aux bénéficiaires.
Josiane Lemieux-Blouin a plaidé non coupable et opté pour un procès devant juge et jury, lequel sera précédé d’une enquête préliminaire.
Lors de l’audience du mardi 30 septembre, le tribunal a déterminé qu’une date devra être fixée pour un terme spécial et qu’un juge devra être désigné pour présider cette enquête qui est contestée.
Le procureur des poursuites criminelles et pénales, Me Simon Blanchette, a informé le juge Éric L. Morin que la preuve à présenter est particulièrement volumineuse.
Au moins une semaine sera nécessaire pour tenir l’enquête préliminaire. Me Hugo Caissy, du bureau de l’aide juridique d’Amqui, représentait la défense.
Longue enquête policière
L’arrestation de Josiane Lemieux-Blouin remonte au 10 juillet 2024, après une intervention de la division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec à Rimouski.
Cette arrestation faisait suite à une enquête amorcée en février 2022, environ un mois après le décès de madame D’Astous.
Les gestes reprochés se seraient produits sur une période s’étendant du 18 décembre 2020 au 15 février 2022.

Au moment des événements, Josiane Lemieux-Blouin travaillait à la Résidence Yannick Blouin-Lemieux, du nom de son frère.
Leur mère, Sylvie Blouin, fait également face aux mêmes accusations dans cette affaire. La résidence a, depuis, fermé ses portes.