Centraide appelle à la solidarité régionale

Centraide Bas-Saint-Laurent a donné le coup d’envoi à sa campagne de collecte de dons 2025, sous la coprésidence des trois copropriétaires de l’entreprise Arseno de Matane, Sarah Couture, Jessica Côté et Camille Arsenault. 

« On souhaite rappeler l’importance de tisser des ponts entre les partenaires et les organismes communautaires, le tout dans un esprit d’inclusion sociale. C’est le message que l’on compte véhiculer tout au long de la campagne », explique son directeur régional, Akotchayé Lawin-Ore.

L’an dernier, Centraide Bas-Saint-Laurent avait amassé un montant record de 1 403 001 $, surpassant celui établi en 2023 avec 1 279 742 $.

« La campagne s’adresse également au grand public. Vous pouvez aller directement sur notre site Internet pour faire un don, même s’il n’y a pas de campagne en cours ou qu’ils ne font pas partie d’une entreprise », explique monsieur Lawin-Ore. 

Cinquante organismes soutenus

En situation de précarité économique, la pauvreté, l’exclusion et les inégalités sociales demeurent au cœur des priorités de Centraide Bas-Saint-Laurent, qui vient en aide à 50 organismes et projets communautaires. Les demandes d’aides sont en constante augmentation.

« Leur nombre est vertigineux. Malgré le résultat de nos campagnes, nous n’arrivons pas à honorer certaines demandes qui sont très importantes. On invite le grand public et les entreprises qui veulent nous donner un coup de main à le faire, parce que nos organismes communautaires sont vraiment sous pression. Ils ont besoin qu’on leur donne un gros coup de pouce », soutient Akotchayé Lawin-Ore.

Un dollar par jour

Il ajoute que les dons n’ont pas besoin d’être énormes ou d’être donnés d’un seul coup.

« Je dis souvent qu’un don d’un dollar par jour, c’est très important dans le cadre de cette campagne, puisque ça équivaut à 365 dollars pour l’année. Si on multiplie ce chiffre au nombre de personnes qui font un don d’un dollar par jour, ça peut faire rapidement un chiffre important. Ces 365 $ serviront peut-être à augmenter les heures d’interventions de nos organismes ou bien à augmenter le salaire d’une ressource communautaire », conclut le directeur général.