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Rimouski : une réserve pour les infrastructures souterraines

Proposition du candidat à la mairie Guy Caron
Guy Caron lors d’un point de presse. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Le maire sortant de Rimouski, également candidat à la mairie, Guy Caron, propose la création d’une réserve, afin que la Ville de Rimouski soit en mesure de faire face aux choix budgétaires qui devront être faits pour le renouvellement et l’expansion des infrastructures devant soutenir la croissance de la ville.

Le candidat à la mairie explique que le renouvellement des infrastructures, particulièrement des infrastructures souterraines, représente de grands investissements, pour lesquels la Ville doit se préparer.

La création d’un fonds de réserve s’inscrit donc dans une volonté du maire sortant de minimiser le fardeau des coûts pour les contribuables, tout en s’assurant que les taxes foncières ne constituent pas l’essentiel de ce qui sera contribué à ces grands investissements.

« Ce fonds de réserve va nous permettre de compléter le financement que nous allons recevoir de la part du gouvernement du Québec et du gouvernement du Canada, pour remplacer nos structures souterraines. Il y a des travaux qui ont débuté, notamment sur la rue Rouleau. Nous avons des infrastructures qui atteignent maintenant 75 ou 80 ans, qui se trouvent en fin de vie. Nous aurons donc de grands investissements à faire dans les 15 prochaines années et ce sont ces investissements que le fonds de réserve va nous permettre d’adresser. »

Deux façons de financer

Il propose que cette réserve soit financée de deux façons.

« Le premier moyen de financement sera une redevance qui visera la gestion des eaux pluviales. Ce sera une forme de taxe pour les espaces minéralisés, tels que les grands stationnements, donc les espaces commerciaux et industrielles qui ont plus de 1000 mètres carrés. »

Monsieur Caron mentionne que ces grands espaces minéralisés causent un stress pour les infrastructures souterraines de la Ville, puisque le sol ne peut absorber l’eau.

Le chantier de l’avenue Rouleau au centre-ville de Rimouski (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Si on veut alléger le tout et s’assurer que nos infrastructures puissent durer plus longtemps, ça va nous prendre une contribution de la part de ceux et celles qui ont de grands espaces minéralisés. L’argent ira directement dans la réserve pour nous aider au remplacement des infrastructures. »

Le deuxième moyen de financement de la réserve se ferait davantage sur le long terme, selon monsieur Caron.

« Ce sera une taxe sur le coefficient d’occupation au sol. Cela nous permettra de faciliter ou de stimuler la densification des espaces commerciaux et industrielles. Cette taxe s’appliquera aux commerces ou aux industries qui occupent moins de 10 % du terrain qu’ils possèdent. Si on a un grand terrain, mais un petit bâtiment sur ce terrain, la taxe foncière qui est associée est faible, mais il reste que le grand terrain n’est pas tout occupé. Nous avons besoin de stimuler l’occupation, actuelle et future, en passant par une taxe sur le coefficient d’occupation du sol (COS) pour les bâtiments non résidentiels et industriels. »

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