Marché familial de Saint-Anaclet : six offres reçues
Faillite du commerce en alimentation
Le syndic Raymond Chabot a reçu six offres pour les actifs du Marché familial de Saint-Anaclet-de-Lessard à la suite de la faillite du commerce en alimentation, annoncée à la fin d’août.
L’ouverture des soumissions a eu lieu ce mardi après-midi (7 octobre).
« Nous avons reçu plusieurs offres très intéressantes pour les créanciers. Nous ne pouvons en divulguer plus pour l’instant, puisqu’elles seront présentées aux principaux créanciers », indique le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.
Les actifs étaient séparés en trois lots distincts pour lesquels les intéressés avaient jusqu’au 7 octobre, à 14 h, pour déposer une offre.
Le premier lot est constitué de l’immeuble et du terrain situé sur la rue Principale Est, à Saint-Anaclet-de-Lessard. L’immeuble construit en 1978 est évalué à 331 700$. Ce lot inclut les chambres froides, les comptoirs et les présentoirs considérés comme fixes à l’immeuble.
Le lot numéro 2 se compose de l’équipement et du mobilier. Il comprend notamment plusieurs présentoirs réfrigérés, un congélateur vertical de trois portes, un congélateur tombeau, un comptoir et des présentoirs réfrigérés, une machine à barbotine, un ensemble de chariots et de bacs d’épicerie, du matériel de cuisine, un système de caisse, du mobilier de bureau ainsi que du matériel informatique. Le tout est estimé à 99 600$.
L’inventaire, qui est évalué à 20 000$, représente le 3e lot. On y retrouve un ensemble de marchandises diverses, breuvages assortis, croustilles, cannages assortis, nourriture sèche, chocolats, bonbons assortis, produits congelés, pâtisseries assorties, produits pour animaux, produits ménagers et cosmétiques assortis.
Dette de 470 000 $
Raymond Chabot précise que le montant de la créance est de 470 000$ et que les trois principaux créanciers garantis sont la BDC, la SADC de la Neigette et la MRC Rimouski-Neigette.

« L’entreprise doit également environ 50 000 $ à son principal fournisseur, Sobeys, en plus de quelques petits fournisseurs », souligne le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.
« On sent un certain intérêt à voir un commerce de proximité reprendre les actifs. C’est le processus qui va déterminer de la suite des choses », affirmait monsieur Amyot lors de l’annonce de la mise en faillite de l’entreprise.