Olivier Chagnon maintient ses activités malgré sa radiation
Imposée par l’Ordre des chiropraticiens du Québec
Reconnu coupable d’agression sexuelle sur une mineure et de production de matériel pornographique impliquant la même victime, Olivier Chagnon n’a pas l’intention de cesser ses activités professionnelles malgré sa radiation de trois ans imposée par l’Ordre des chiropraticiens du Québec.
Dans l’infolettre de sa clinique Axe Chiropratique d’Amqui, celui-ci écrit qu’il est « toujours légalement en pratique » et indique que sa radiation n’est qu’une « rumeur ».
« Soyez assurés que la clinique et moi-même agissons selon les règles les plus strictes de la profession pour vous offrir un service professionnel, sécuritaire et humain », mentionne le Dr Chagnon.
Dans une décision rendue à la fin de septembre 2025, le conseil de discipline de l’Ordre des chiropraticiens du Québec a jugé que les gestes commis par Olivier Chagnon démontraient un abus clair de confiance et un comportement incompatible avec les responsabilités d’un professionnel de la santé.
Le conseil de discipline estime qu’une radiation temporaire de trois ans est nécessaire pour protéger le public et rappeler que de tels actes brisent le lien essentiel de respect entre un soignant et son patient.
En attendant la décision du conseil de discipline, l’Ordre des chiropraticiens avait limité les droits d’exercice d’Olivier Chagnon. Depuis le 28 janvier 2025, il ne pouvait plus exercer auprès de jeunes de moins de 18 ans.

Pour sa clientèle adulte, le Dr Chagnon devait obtenir, pour chaque patient, un consentement au traitement rempli et signé, après l’avoir informé de sa condamnation. Une copie devait être conservée au dossier du patient.
Agressions et attouchements sexuels
En novembre 2024, la juge Sonia Bérubé a déclaré Olivier Chagnon coupable d’agression sexuelle et d’attouchements sexuels sur une personne de moins de 16 ans, ainsi que de production et de possession de pornographie juvénile pour des événements survenus en 2023.
Les représentations sur la peine auront lieu le 8 décembre au palais de justice de Matane. Les accusations découlent d’événements qui se seraient produits à la mi-juillet 2023 à Amqui.
Les accusations d’agression sexuelle sur une personne d’âge mineur sont passibles d’une peine minimale d’un an de prison et d’un maximum de 14 ans de détention dans le cas d’une victime de moins de 16 ans.
Avec l’aide d’Alexandre D’Astous