Thérèse Sirois : l’âme de La Ressource depuis plus de 25 ans
Elle a obtenu la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale
La directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées, Thérèse Sirois, a récemment obtenu la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale de la part de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.
C’est l’engagement de madame Sirois envers les personnes handicapées dans l’Est-du-Québec, depuis de nombreuses années, qui lui a valu cette reconnaissance.
À la tête de la Ressource depuis plus de 25 ans, madame Sirois s’est impliquée dans l’organisme — né officiellement en 1997 — dès sa création.
Avant La Ressource, un autre organisme remplissait son rôle, soit l’Association de la paralysie cérébrale.
« C’était un organisme national, davantage centré sur le handicap physique. À l’époque, il y avait un gros téléthon sur les ondes des grandes chaines, qui rapportait beaucoup d’argent. L’argent allait au siège social de Montréal, pour ensuite être redistribué au prorata de la population. Ça faisait en sorte qu’on était perdant là-dedans, même si on faisait partie des régions les plus généreuses. Il n’y avait pas vraiment d’avantage pour nos membres, alors on a pensé créer un organisme qui couvrirait toutes les formes de handicap et qui ferait en sorte qu’on pourrait aider plus de gens, en répondant à plus de besoins. »
Quand le poste de direction générale s’est libéré et que les démarches pour le combler se sont avérées infructueuses, le conseil d’administration de l’époque lui a offert l’emploi. Madame Sirois était alors bénévole et présidente du CA.
« Je fais toujours la blague que je suis directrice générale par intérim depuis plus de 25 ans. »
Reconnaissante envers ses enfants
Avant d’accéder à la direction de La Ressource, Thérèse Sirois mentionne que son plus grand travail consistait à prendre soin de ses deux enfants handicapés, Patrick et Geneviève, qui sont aujourd’hui dans la quarantaine.

« Ils occupaient une très grande partie de ma vie et de mon temps. Les parents qui ont des enfants handicapés vont comprendre ce que je veux dire : il y avait les rendez-vous, la réadaptation et tout ce qui vient avec, donc ça tient une femme plutôt occupée. »
Elle déclare que ce sont ses enfants, qui ont fait d’elle la femme qu’elle est devenue.