Possession de cocaïne : David Dumais devra patienter
Report de l’orientation de son nouveau dossier en décembre
Condamné à sept ans de prison en août 2022 à la suite de son arrestation lors de l’opération Oursin de lutte au trafic de stupéfiants, David Dumais, qui fait de nouveau face à la justice, a demandé lundi le report de l’orientation de son nouveau dossier de cour pour le 15 décembre.
Le Rimouskois de 45 ans est accusé d’avoir eu en sa possession de la cocaïne, le 6 mars 2025, à Rimouski. Lors de sa première comparution, il s’était représenté seul.
Dumais avait informé le juge que son avocat, Me Pierre Joyal, ne pouvait pas être présent. Il lui avait demandé de prendre la preuve du ministère public et de faire remettre le dossier à une autre date. Le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte, lui a remis la preuve et le dossier avait été reporté au 20 octobre.
David Dumais est l’un des 32 individus arrêtés dans le cadre de l’Opération Oursin en 2019. Il a reçu une peine pour des accusations de complot, trafic de stupéfiants et recel de sommes d’argent issues de la criminalité.
Cette sentence tenait compte de son degré d’implication dans l’organisation dirigée par les Hells Angels, de ses nombreux antécédents judiciaires et des peines imposées aux autres individus de même réseau.

Dumais a dirigé le réseau de distribution de Rimouski et de Mont-Joli entre le 28 août et le 31 décembre 2018. La preuve amassée contre lui consistait en de nombreuses conversations avec un agent civil d’infiltration, un homme de confiance de l’organisation qui a collaboré avec les forces policières.
Réseau de revendeurs
« Dumais avait un réseau de revendeurs sous ses ordres. Il écoulait de la cocaïne, des méthamphétamines, de l’extasy et du cannabis à Rimouski et à Mont-Joli. Il devait fournir une « quote » de 13 000 $ à l’organisation pour avoir le droit de vendre des stupéfiants dans le secteur. David Dumais a perdu son droit de vendre des stupéfiants, le 31 décembre 2018, après l’arrestation de plusieurs de ses revendeurs dans une opération précédente (Périmètre). Ses ventes étaient en baisse », racontait la procureure de la Couronne, Me Martine Savard, de Québec.
En tenant compte de la détention préventive, il lui restait 716 jours de prison à faire lors de l’imposition de la peine en août 2022. La peine comprenait également une interdiction de posséder des armes de 10 ans.