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Basketball féminin : éviter leurs départs vers les grands centres

Vaste opération pour le retour d'une équipe Pionnières dès 2026-2027 à Rimouski
Le Sélect juvénile D2 de l’École Paul-Hubert de Rimouski. (Photo courtoisie)

Un groupe d’étudiantes-athlètes du programme Sélect de l’École Paul-Hubert de Rimouski, représenté par Mathilde Beaulieu et Mathilde Ruest, se mobilise pour relancer le basketball féminin au Cégep de Rimouski dès l’année scolaire 2026-2027.

Souhaitant poursuivre leur parcours académique et sportif dans la région, sans devoir s’exiler vers les grands centres, elles demandent officiellement l’appui de la direction du Cégep de Rimouski pour planifier le retour du programme.

Une demande de rencontre a d’ailleurs été transmise à la direction, qui l’a acceptée.

Seulement dans le secteur de Rimouski, 13 étudiantes-athlètes ont déjà manifesté leur intérêt à se joindre à une éventuelle équipe des Pionnières dès l’an prochain.

Un formulaire d’intérêt circule actuellement afin de dresser un portrait plus complet du bassin de joueuses potentielles dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.

« À court terme, nous souhaitons présenter à la direction du Cégep un portrait détaillé de la situation et amorcer les démarches nécessaires à la relance du programme. Nous ne voulons pas seulement jouer au basketball. On veut bâtir quelque chose de durable. Nous sommes prêtes à nous investir pour assurer la relance et la pérennité du programme. Nous espérons donc obtenir l’appui de l’équipe du Cégep de Rimouski », explique Mathilde Beaulieu.

Engouement bien réel

Le formulaire d’intérêt servira à recueillir les noms des athlètes de tout l’Est-du-Québec, à évaluer le potentiel de recrutement et à identifier les entraîneurs intéressés.

Ces données seront ensuite présentées à la direction du Cégep afin d’obtenir son appui et le soutien logistique nécessaire pour ramener le basketball féminin au collégial dès 2026-2027.

« L’engouement pour ce sport est bien réel dans notre région, et nous croyons avoir un bassin suffisant de joueuses pour former une équipe compétitive. Au fil des dernières années, nos athlètes se sont démarquées sur la scène québécoise, notamment lors des Jeux du Québec », souligne Mathilde Ruest.

Un match de basketball féminin entre l’Est-du-Québec et la Rive-Sud aux Jeux du Québec 2023 à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Les étudiantes-athlètes invitent toutes les jeunes joueuses intéressées à remplir le formulaire d’intérêt et à joindre leur voix au mouvement.

« Nous bénéficions déjà de bons programmes de développement au niveau secondaire, et nous souhaitons que cela se poursuive au niveau collégial. Nous voulons étudier ici, tout en continuant à évoluer comme athlètes. Nous avons la volonté, mais nous avons maintenant besoin d’un coup de pouce logistique », indique Mathilde Beaulieu.

Pour accéder au formulaire d’intérêt, cliquez sur ce lien.

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