Pôle Santé : renforcer l’offre régionale
Réunir plusieurs professionnels sous un même toit
Le déménagement de la clinique Laser ProVue marque une étape majeure pour les quatre associés-propriétaires du nouvel immeuble de la rue Saint-Germain Est, Miguel Perreault, le docteur Pascal Soucy, le docteur Steven Gagnon et le docteur Étienne Vachon-Joannette.
Ensemble, ils posent les bases du Pôle Santé, un projet ambitieux qui réunira sous un même toit plusieurs professionnels du domaine de la santé.
Tout a commencé en 1999, lorsque le docteur Raymond Simard a fondé la clinique Laser ProVue. L’optométriste Pascal Soucy s’y est joint comme employé en 2005.
« En 2018, il ne savait pas s’il prendrait sa retraite ou s’il allait simplement fermer la clinique. Je lui ai proposé de racheter son bureau, à condition qu’il reste le temps que je trouve des ophtalmologistes pour assurer la relève », raconte le docteur Soucy.
C’est ainsi que le docteur Étienne Vachon-Joannette est arrivé pour prendre en charge un premier volet de chirurgie, suivi deux ans plus tard par le docteur Steven Gagnon. Le docteur Simard a ensuite pris sa retraite, laissant derrière lui une clinique prête à grandir.
Besoin d’espace et vision commune
Le projet du Pôle Santé a véritablement pris forme il y a deux ans, lorsque Pascal Soucy s’est mis à la recherche d’un nouveau local pour sa clinique, devenue trop petite.
« À 3000 pieds carrés, c’était difficile de faire travailler plus d’un professionnel à la fois », explique-t-il.

Après plusieurs démarches infructueuses, il rencontre Miguel Perreault, un entrepreneur en immobilier. Ensemble, ils achètent le bâtiment actuel et décident d’y développer un lieu entièrement dédié à la santé.
« Le nom Pôle Santé reflète notre volonté que tout ce qui s’y trouve soit orienté vers le bien-être, avec uniquement des professionnels du domaine. »
Des services spécialisés à préserver
Pour le docteur Pascal Soucy, reprendre la clinique Laser ProVue en 2018 répondait avant tout à un souci de préserver les services spécialisés en région, notamment la chirurgie réfractive.
« Sinon, les gens auraient dû se rendre à Québec pour une chirurgie au laser ou par lentilles. Là-bas, c’est plus industriel, moins personnalisé. Je dis souvent : le McDonald’s, c’est un resto, mais ce n’est pas l’Ardoise. Ici, on veut offrir un service humain, proche des gens. »
Aujourd’hui, la clinique occupe 9000 pieds carrés et compte trois associés, soit les docteurs Soucy, Vachon-Joannette et Gagnon. Un espace de 3000 pieds carrés demeure disponible au deuxième étage.
« C’est un beau local. Une clinique dentaire ou une polyclinique pourrait très bien s’y installer. On cherche des professionnels qui partagent nos valeurs : une approche empathique et compatissante. Quand tu consultes un professionnel de la santé, tu es vulnérable. C’est ce qu’on veut respecter ici. On se donne deux à trois ans pour combler tout l’espace. »

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