Groupe TVA : nouvelles compressions à Rimouski
Plus qu’un seul caméraman en poste dès le 12 janvier
Le Groupe TVA annonce de nouvelles suppressions d’emplois dans ses stations régionales. Sur les 87 personnes licenciées, mercredi, deux caméramans perdent leur emploi à Rimouski.
À compter du 12 janvier, il ne restera qu’un seul caméraman en poste. Tous les journalistes de Rimouski deviendront vidéastes. Ils devront capter leurs propres images, en plus d’effectuer leurs tâches journalistiques.
Par voie de communiqué, l’entreprise invoque de nouveau la baisse des revenus publicitaires pour expliquer sa décision. Depuis janvier 2022, elle a enregistré des pertes cumulées de plus de 93 M$.
« Le contexte précaire de l’industrie, qui affecte lourdement la situation financière de notre entreprise, exige de faire des choix difficiles, mais devenus inévitables », a indiqué le vice-président, Opérations, Information et Sports de Groupe TVA, Louis-Philippe Neveu.
Depuis 2023, les restructurations majeures du Groupe TVA ont entraîné l’abolition de près de 800 emplois. Il s’agit de la quatrième vague de compressions.
Soutiens financiers démesurés
Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a attribué les difficultés de la chaîne à la concurrence des médias sociaux et des plateformes américaines de diffusion continue, qui accaparent une part croissante des revenus publicitaires.

Dans son plus récent budget, le gouvernement Carney a, pour sa part, annoncé un investissement de 150 M$ dans CBC/Radio-Canada.
« Pendant combien de temps encore la Société CBC/Radio-Canada bénéficiera-t-elle de soutiens financiers démesurés et constamment bonifiés du gouvernement fédéral, et ce sans conditions, tout en menant une concurrence directe aux diffuseurs privés? », se questionne monsieur Péladeau.

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