Îlot Sainte-Agnès : le Groupe Tanguay a quitté le projet

Le Groupe Tanguay ne fait plus partie du projet de l’îlot Sainte-Agnès, prévoyant la construction de 215 unités sur le site de l’ancienne église Sainte-Agnès à Rimouski. 

C’est ce qu’a confirmé Alexandre Tanguay au Soir, qui souhaitait faire le point sur le projet. « Il faudrait parler avec les gens du Groupe Dionne. Nous ne sommes plus impliqués dans ce projet depuis environ un an et demi », a-t-il mentionné.

Annoncé en juillet 2022, le projet de 50 M$ a été retardé à quelques reprises en raison des conditions de financement difficiles en 2023 et en 2024, où il avait été reporté indéfiniment. Les taux d’intérêt ont explosé après la pandémie, exigeant aux promoteurs des mises de fonds beaucoup plus importantes qu’auparavant, pouvant aller jusqu’à 30 ou 35 % pour un projet de 50 M$.

Attendre le moment opportun

En avril 2024, Bianca Dionne, du Groupe Dionne, expliquait que les projets de construction qui avançaient étaient des projets bénéficiant de fonds publics, ce qui n’est pas le cas de leur projet.

« On veut prendre le temps de bien faire les choses et attendre le moment opportun. Le projet demeure le même. Il n’y a absolument rien de changé. Nous attendons seulement un contexte plus favorable pour aller de l’avant », mentionnait-elle.

« Il y a encore trop d’incertitudes. On préfère prendre le temps de faire les choses de façon sécuritaire. Ça demeure un beau projet pour lequel nous avons encore beaucoup d’intérêt », poursuivait-elle.

Axé sur la qualité de vie

Lors du lancement du projet, en juillet 2022, les promoteurs disaient vouloir orienter le projet en fonction de la qualité de vie des futurs occupants des immeubles.

« Sa force résidera dans ses vues, la grandeur des logements, la qualité des espaces communs et c’est son ouverture sur la communauté. L’espace végétalisé accessible entre les deux bâtiments permettra de faire le lien entre le Centre communautaire et le fleuve. Sur cette promenade, les promoteurs installeront une œuvre rappelant l’ancienne église Sainte-Agnès », mentionnait-on dans un communiqué de presse.

Le Soir a tenté en vain de joindre Bianca Dionne, du Groupe Dionne, afin de faire le point sur ce dossier.