Novarium : la procédure judiciaire avance pour le Groupe Tanguay
Poursuite civile intentée contre la Ville de Rimouski
La poursuite du Groupe Immobilier Tanguay intentée à la suite des faillites de Novarium et de la SOPER suit son cours, selon son président, Alexandre Tanguay, qui refuse cependant de commenter davantage le dossier puisqu’il est judiciarisé.
En mai dernier, le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
La faillite de la SOPER a mis fin au bail stipulant que l’organisme devait payer un loyer de 675 000 $ par année pour 15 ans au Groupe immobilier Tanguay, qui avait construit l’immeuble de Novarium, inauguré en août 2022.
Technipro BSL poursuit également
Technipro BSL poursuit aussi les mêmes organismes et individus pour 272 472,41 $, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium. Les deux poursuites sont enregistrées à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski.

Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les anciens conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Mandat accordé par la Ville
En juin dernier, le conseil municipal de Rimouski a accordé un mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville de Rimouski dans le cadre des demandes introductives d’instance en dommages et intérêts du Groupe Immobilier Tanguay et de Construction Technipro BSL.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, a alors précisé que ce sont les assurances qui vont payer les frais juridiques. « Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », assure-t-il.

Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.

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