Sayabec : Lorenzo Ouellet annonce ses priorités
Centre communautaire, aqueducs et égouts
Les citoyens de Sayabec ont exprimé leur besoin de changement, le 2 novembre dernier, lors des élections municipales. En place depuis deux mandats, le maire sortant, Marcel Belzile, a été défait par le conseiller sortant, Lorenzo Ouellet, qui a obtenu 67 % des votes.
« C’est un beau mandat qui m’a été donné par la population. Il va falloir livrer la marchandise. Pendant la campagne sur le terrain, j’ai senti que les gens avaient besoin de changement », dit monsieur Ouellet.
Il a l’intention d’être à l’écoute des électeurs et des différents comités en place dans la communauté. « Je veux connaître leurs besoins réels et travailler en collaboration avec le nouveau conseil en place. »
La moitié des conseillers municipaux étaient sur le précédent conseil alors l’autre est composée de nouveaux élus.
« Ce sont des gens qui sont dynamiques et je suis convaincu que nous pouvons faire de grandes choses. L’expérience des anciens est toujours bonne parce qu’on ne part pas à zéro et les nouveaux ont déjà une place importante dans la communauté. Ça s’annonce bien », indique Lorenzo Ouellet, qui était conseiller municipal depuis 2021.
Priorité aux infrastructures
Le nouveau maire affirme que sa priorité sera la reconstruction du centre communautaire de Sayabec qui est passé au feu en 2023.
Le montant total du projet sera déterminé éventuellement, mais Lorenzo Ouellet l’estime à plus de 10 M$. La Municipalité en paiera une partie et elle a besoin du gouvernement provincial pour compléter le financement.

« Il faut continuer de faire les pressions politiques pour que les subventions arrivent. Nous continuons le travail avec les architectes et nous devrions avoir des plans prêts à 75 % à la fin novembre. »
Avec un réseau d’aqueducs et d’égouts qui est en fin de vie à certains endroits, monsieur Ouellet compte aussi aller chercher des subventions pour le refaire.
En parallèle à son rôle de maire, l’élu a également un emploi de technicien en génie civil à Amqui. À l’aube de la retraite, l’homme de 64 ans devrait travailler à temps partiel, l’an prochain, pour concilier son travail et son nouveau rôle de maire.

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