Pierre-Luc Leclerc est reconnu coupable
Harcèlement criminel et de bris de promesse
Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a plaidé coupable jeudi (20 novembre) à des accusations de harcèlement criminel et de bris de promesse, pour des événements survenus entre le 1er mai 2023 et le 12 septembre 2024.
L’accusé a admis les faits relatés, au palais de justice de Rimouski, dans une trame factuelle écrite qu’il a également signé.
Le juge de la Cour du Québec, Jérôme Simard, a prononcé une ordonnance de non-publication concernant tous les détails permettant d’identifier la victime.
Les faits relatés par la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté, sont à l’effet que Pierre-Luc Leclerc s’est fait insistant auprès d’une femme qui ne souhaitait pas avoir de contact avec lui par des lettres ou en s’informant auprès de proches de la plaignante.
L’accusation de bris de promesse découle du fait que l’accusé n’a pas respecté une des conditions de sa remise en liberté après son arrestation du 17 juin 2024 en tenant d’entrer en contact avec la plaignante. Il avait été arrêté de nouveau le 12 septembre 2024.
Remis en liberté
Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté, le 22 novembre 2024, à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie, ce qu’il a fait.
Appelé à témoigner au stade des représentations sur sentence, Leclerc a mentionné que la thérapie l’avait aidé à comprendre certaines choses, dont des mécanismes de défense reliés à des blessures du passé.

L’accusé a exprimé avoir des regrets envers la victime et il a mentionné avoir un suivi auprès de l’organisme C-Ta-C venant en aide aux hommes en difficulté.
Il a également mentionné envisager un retour aux études.
Quatre mois de prison
Les parties se sont entendues sur une peine de quatre mois de prison, peine qui est déjà purgée en tenant compte de la détention préventive.
Par contre, les parties ne s’entendent pas sur la durée de la probation à imposer à Pierre-Luc Leclerc et sur une des conditions de la probation, soit le port d’un bracelet antirapprochement.
Le juge fera connaître sa décision ultérieurement.

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