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Basketball collégial féminin : une rencontre prochainement

Entre la direction du Cégep de Rimouski et des élèves-athlètes
Le Sélect juvénile D2 de l’École Paul-Hubert de Rimouski. (Photo courtoisie)

Le Cégep de Rimouski démontre une ouverture dans le dossier de relance du programme de basketball féminin. Une rencontre est prévue entre la direction de l’établissement scolaire et des élèves-athlètes du Sélect de l’école Paul-Hubert d’ici la fin décembre. 

Elle devait avoir lieu pendant la dernière semaine de novembre, mais elle a été repoussée en raison du décès de l’ex-entraîneur de l’équipe de football des Pionniers, Éric Avon. 

« Nous ne savons pas à quoi nous attendre de cette rencontre. Il y a des gens qui disent que ça pourrait fonctionner et d’autres disent que non », affirme une des représentantes du groupe qui se mobilise pour le retour d’une équipe, Mathilde Beaulieu. 

Les adolescentes de 16 et de 17 ans veulent demeurer à Rimouski pour pratiquer leur sport au niveau collégial dès la rentrée scolaire 2026-2027. Elles souhaitent poursuivre leur parcours académique et sportif dans leur région.  

« Si nous ne jouons pas à Rimouski, nous n’aurons pas le choix d’aller à Québec ou même plus loin. »

Un intérêt démontré 

Seulement dans le secteur de Rimouski, déjà 13 élèves-athlètes ont exprimé leur volonté de joindre une éventuelle équipe des Pionnières dès la prochaine saison. 

« Il y a clairement un intérêt. Plusieurs personnes veulent avoir cette équipe-là, même des adultes qui nous aident beaucoup là-dedans. Il manque juste le soutien du Cégep pour que ça fonctionne », exprime Mathilde Beaulieu.

Un match de basketball féminin entre l’Est-du-Québec et la Rive-Sud aux Jeux du Québec 2023 à Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alain Tremblay)

L’adolescente ajoute qu’un formulaire d’intérêt est actuellement en circulation pour brosser un portrait plus complet du bassin de joueuses potentielles dans le Bas-Saint-Laurent.

« Pour l’instant, nous avons surtout des filles de Rimouski qui ont démontré leur intérêt. Il y en a aussi d’Amqui et de Rivière-du-Loup. Il n’y a pas d’autre équipe collégiale de basketball dans la région. Nous ne sommes pas nécessairement prêtes à aller étudier à l’extérieur si le programme dans lequel nous voulons étudier se donne ici. »

Les joueuses qui militent pour l’implantation de l’équipe jouent au basketball ensemble depuis une dizaine d’années. Elles veulent poursuivre leur parcours avec leurs amies. 

« Ça nous fait décrocher de l’école et c’est une motivation pour nous. C’est un beau loisir qui nous permet d’être entre amies. D’arrêter le basket après le secondaire, ce serait bizarre », souligne la porte-parole du comité. 

Les élèves-athlètes invitent toutes les jeunes joueuses intéressées à remplir le formulaire d’intérêt et à joindre leur voix à ce mouvement. 

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