Chroniques > Chasse et pêche > Du gibier piégé par des braconniers sadiques
Chasse et pêche

Du gibier piégé par des braconniers sadiques

Reportage troublant du chroniqueur du Journal de Montréal, Patrick Campeau
Acte de braconnage barbare, un collet à cou, qui se referme et se resserre à chaque mouvement de l’animal. Ici, un faon pris au piège, puis dévoré vivant par des prédateurs, avant l’arrivée du braconnier. (Photo courtoisie Patrick Campeau – Journal de Montréal)

La sauvagerie québécoise est aussi le « terrain de jeux » de braconniers sadiques, comme les identifie le chroniqueur du Journal de Montréal, Patrick Campeau, qui dénonce des actes barbares, commis par des individus irrespectueux des lois et règlements entourant la protection de la faune, et le bien-être animal.

« Des individus sans scrupules qui capturent tout ce qu’ils peuvent par des moyens condamnables », tranche le spécialiste, en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Comme un chevreuil piégé en mangeant une pomme, dans laquelle est introduit un gros trépied de pêche. La pomme est reliée à un arbre par un fin câble d’acier.

Acte de braconnage sadique dénoncé : une pomme, dans laquelle est introduit un gros trépied de pêche, est suspendue à un arbre par un fin câble d’acier. « Le cerf mord la pomme et en souffrance, il demeure immobile. Le malfaiteur n’a plus qu’à le cibler. » (Photo courtoisie Patrick Campeau – Journal de Montréal)

« Le cerf mord la pomme. En souffrance, il demeure immobile. Le malfaiteur n’a plus qu’à le cibler », raconte Patrick Campeau. Des braconniers utilisent aussi des collets à cou, qui se referment et se resserrent à chaque mouvement de l’animal.

Orignal piégé

L’orignal est victime de pièges à pattes. Un couvercle d’un 45 gallon en acier est utilisé, au centre découpé et les rebords aiguisés pour que le sabot s’y introduise et reste emprisonné.

Il y a aussi des cordages installés dans des arbres afin de coincer des orignaux qui s’y accrochent au passage avec leur panache. L’ours est aussi piégé.

« De la nourriture dans un baril muni de clous acérés à angle de 45 degrés, attire l’ursidé qui y pénètre aisément mais ne pourra en ressortir sans s’infliger des blessures déchirantes. Il abandonnera jusqu’à l’arrivée d’un braconnier qui l’exécutera », poursuit Patrick Campeau.

Mais peu importe le geste du braconnier ou l’engin utilisé, si vous êtes témoin d’un acte de braconnage, si vous avez des informations sur quiconque s’adonne à des pratiques à l’encontre de la faune, composez le 1 800 463-2191, 24/7.

C’est anonyme. On peut aussi envoyer un courriel à [email protected].

On peut entendre ou réentendre cette entrevue avec Patrick Campeau en cliquant sur le lien ci-dessus.

Facebook Twitter Reddit