Le ressenti d’une vie alignée
La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-StangJe sais quand ma vie ressemble à ce qu’elle devrait être et je le sais quand quelque chose cloche. Nous le savons tous. À mon avis, c’est notre degré déni/déconnexion avec le corps qui détermine à quelle intensité nous sommes capables de ressentir cette vérité. Ce qu’on appelle la sensibilité est donc une très grande force lorsque l’on sait s’en servir.
Alors, comment reconnaître si on est aligné ou pas ?
- Rappelle-toi que tu as le pouvoir de changer ta vie.
Si tu te crois impuissant.e devant tes circonstances, le déni sera très difficile à déloger. Le déni est un concept paradoxal : Plus son emprise est grande, moins on se rend compte de notre affliction. Pour le voir, on doit être prêt à le voir et pour être prêt à le voir, on a besoin de sentir que nous avons un certain droit de parole sur notre réalité. L’empuissancement (autonomisation) est donc le premier ingrédient de l’antidote.
- Reconnais ton progrès si tu te demandes : « Est-ce vraiment tout ce que la vie a à offrir ? »
Tu te sens obligée d’avoir de la gratitude parce que tu as tout sur papier, mais il y a un vide ? C’est un bon signe que le déni s’affaiblit. Difficile à croire parce que ton ressenti est plus inconfortable, mais tu es sur la bonne voie. Ce raisonnement paradoxal explique d’ailleurs pourquoi je vois le burnout comme étant le signe d’une intuition forte qui parle.
- Reconnecte avec le sentiment d’alignement.
Fais quelque chose qui te procure un vrai plaisir; en règle générale, pas d’écrans. Que ce soit de créer avec tes mains, de bouger dehors, de te faire dorloter avec un.e ami.e… Tu sais exactement de quel type d’activité je parle. C’est aussi souvent l’activité que tu t’empêches de faire parce que tu crois devoir la mériter.
C’est quoi cette manie de repousser le bonheur ?
Goûte au bonheur sans culpabilité cette semaine. C’est productif entre-autres parce que ça précise ton radar qui détecte le sentiment de plénitude. On peut le ressentir même quand on fait des choses qui nous ennuient.
Quand on est alignés, il y a un sentiment presque omniprésent de foi en l’avenir, de savoir que tout ce qu’on fait a un but. Même les journées plus tristes ont un fond de beauté sous-jacent.
Le yoga, la méditation sont des outils que j’enseigne pour retrouver cette connexion au corps, cette boussole qui te permet de retrouver ton chemin. Il n’y a pas de honte à s’égarer.
Je suis la première à dire que j’ai passé par là avec mon burnout. Il suffit de savoir s’entourer des personnes-clés qui ouvrent tes horizons sur les possibilités qui s’offrent à toi, où que tu sois sur ton parcours.
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