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Économie

Une entrepreneure vise zéro déchet dans le textile

Pascale Faubert (Photo: courtoisie)

L’artisane designer textile Pascale Faubert a lancé sa campagne de socio-financement sur le site de la Ruche Bas-Saint-Laurent à l’occasion de la Semaine rimouskoise de l’environnement, ces derniers jours, afin d’avoir un nouvel atelier à Rimouski.

« Ce nouvel atelier permettra de mettre de l’avant mes créations ainsi que d’avoir l’espace nécessaire afin d’offrir des ateliers d’impression pour le grand public et de réaliser un rêve d’entrepreneure : devenir une entreprise zéro déchet textile. Devenir entrepreneure est un accomplissement en soi, choisir que son entreprise soit zéro textile, c’est une mission pour une artisane textile. Cela demande beaucoup d’espace pour faire le tri de la fibre. Celle-ci est triée selon sa composition et ses dimensions », précise-t-elle.

Ensuite selon les projets, ces fibres seront revalorisées. « Un bel exemple de valorisation de la fibre, c’est ma collaboration avec l’artiste Laura Kenney de Nouvelle-Écosse. Elle a crocheté des œuvres uniques avec mes retailles que l’on peut se procurer en contribuant à ma campagne de sociofinancement sur le site Internet de La Ruche Bas-St-Laurent », mentionne Pascale Faubert.
 
Notre planète

« Prendre soin de notre planète va de soi parce que chaque petit geste compte. Choisir la voie du sociofinancement pour une artisane, c’est choisir l’autonomie et croire au pouvoir d’une population qui se mobilise est capable d’accomplir de grandes choses! Cette campagne de sociofinancement me permettra d’obtenir une somme d’argent sans l’inconvénient du prêt et des intérêts », estime madame Faubert.

« C’est une alternative pour alléger le fardeau financier de mon entreprise et maximiser sa pérennité.⁠ Chaque contribution petite ou grande c’est un engagement citoyen et un pas de plus vers la réussite de mon projet », croit-elle.

Démarche

Celle-ci résume sa démarche artistique:

« Pour moi les motifs sont partout, je dois être attentive pour les trouver. Mon travail de création textile commence généralement par une observation. La beauté d’un simple petit détail et la richesse de sa texture attire mon attention. Mes observations je les fais quand je suis en plongée sous-marine, en me promenant dans la nature, sur le bord de la mer etc. »

« Ce qui m’intéresse avant tout ce sont des petits détails souvent si petits qu’ils n’attirent pas notre regard à première vue. Après avoir arrêté mon choix sur un sujet, il me reste qu’à concevoir un rythme dans mes illustrations pour en faire un motif textile intéressant. »

Ci-dessous, une capsule vidéo avec l’artiste et entrepreneure.

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