Nouveau PDG de la Sépaq : Martin Soucy réalise un rêve
Entretien avec notre chroniqueur chasse et pêche, Ernie WellsSe fixer un objectif professionnel dès son premier emploi à 16 ans, puis l’atteindre et réaliser son rêve, tel est le cheminement de Martin Soucy, nommé récemment comme PDG de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Pas étonnant qu’il pense déjà au futur de cette société d’État. Depuis son premier emploi d’été au Parc national d’Oka, le nouveau PDG est aujourd’hui à la tête du plus grand réseau de plein air du Québec, la SÉPAQ.
Cette société d’État assure la gestion et la conservation de 24 parcs nationaux, 13 réserves fauniques, au moins les 2/3 de l’île d’Anticosti, huit établissements touristiques et 3 500 employés.
En entrevue cette semaine à « Rendez-Vous Nature », Martin Soucy confirme concrètement l’adage que : « Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient ». Des mots qui prennent tous leurs sens lorsque l’on retrace le parcours du nouveau #1 de la SÉPAQ, qui a non seulement l’ADN de la SÉPAQ dans le corps, mais aussi celui de la clientèle.
Direction générale à 24 ans
Martin Soucy a consacré quelque 30 ans pour atteindre son objectif, entre le rêve et la réalité.
Il réalise humblement un rêve professionnel et il se dit très fébrile de revenir à la SÉPAQ où il a eu une longue carrière jusqu’en 2016, où il a pris la direction de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec pendant sept ans.
« À 16 ans, j’ai entretenu des salles de bains au Parc national d’OKA, j’ai été à l’accueil, j’ai fait de la patrouille. Mes études m’ont ensuite amené à un baccalauréat en administration des affaires, finances et marketing. À 24 ans, j’ai pris ma première direction générale du parc national d’Oka, puis du Parc national du Mont-Tremblant, et de la Réserve faunique Rouge-Matawin ».
Ne jamais cesser d’apprendre
« On ne doit jamais cesser d’apprendre. J’ai complété un certificat d’administrateur de société, récemment une cohorte en innovation et je vais bientôt suivre une formation sur le leadership climatique, en prévision des défis que nous aurons tous à relever. Je fais aussi du mentorat auprès de la relève universitaire, afin de partager ce que j’ai reçu et intéresser les jeunes à des métiers de gestionnaire dans le futur ».
Si ses compétences de gestionnaire sont confirmées, Martin Soucy regarde vers l’avenir, après avoir connu dit-il, une SÉPAQ créative, qui construisait beaucoup, l’époque est maintenant à prévoir la SÉPAQ du futur. Comme exporter Anticosti à l’international, avec le nouveau statut de protection de l’île, maintenant reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Voir l’intérieur de l’extérieur !
Éloigné de la société d’état pendant sept ans, cette absence aura permis à Martin Soucy de voir depuis l’extérieur, comme client, ce qui se fait à l’intérieur notamment des installations de la SÉPAQ. Comme notamment alléger en rendant plus accessible le système de réservation en ligne.
« En m’absentant de la SÉPAQ, je suis devenu un vrai client. Ça fait toute une différence. Avec ce regard du client, on se rend compte que des règles d’affaires écrites au début des années 2000, ne tiennent plus aujourd’hui. La clientèle a aussi changé et on doit lui simplifier la vie au maximum et la garder ».
Martin Soucy, estime que ses 3 500 employés sont des professionnels à tous les stades des diverses unités de la société. Ayant travaillé à différentes fonctions, il est conscient de l’importance de cette richesse humaine, autant dans ses établissements du continent, que ceux de SÉPAQ-Anticosti.
On peut entendre ou réentendre cette entrevue réalisée dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature » en cliquant sur le lien ci-dessus.