Distillerie du St.Laurent : Québec n’a pas aidé selon Guy Caron
Le maire de Rimouski attristré par la failliteGuy Caron est attristé par l’annonce de la faillite de la Distillerie du St.Laurent. Pour lui, l’entreprise a été un des précurseurs dans le domaine. Leurs gins et produits régionaux occupaient une place de choix dans l’écosystème.
« C’est vraiment dommage. Tout le monde était et est encore fier du travail qui a été effectué. Malheureusement, nous avons vu les difficultés avec la SAQ et par la taxation du gouvernement du Québec, qui n’est pas tendre pour ce genre de projet. C’est vraiment triste en raison de tous les efforts qui ont été faits », réagit le maire de Rimouski.
Monsieur Caron espère que le bâtiment pourra conserver une vocation touristique et continuer à accueillir des gens.
« C’est un très beau bâtiment en plein cœur d’un quartier que nous voulons développer d’un point de vue touristique à Pointe-au-Père. J’espère sincèrement que quelqu’un viendra reprendre la vocation du bâtiment, comme distillerie peut-être, mais surtout comme un lieu d’accueil avec une vue imprenable sur le fleuve. Il pourrait y avoir de la restauration », estime-t-il.
La Ville entend suivre le dossier de près.
« On va voir ce qui va se passer avec les repreneurs éventuels. On espère qu’il y aura une belle vocation parce que nous sommes persuadés que ce coin de Pointe-au-Père a énormément de potentiel pour un développement touristique dans le futur », indique Guy Caron.
Des dettes de 13,5 M$
La Distillerie du St.Laurent est officiellement en faillite.
Aux prises avec des dettes de 13,5 M$, ses propriétaires, Joël Pelletier et Jean-François Cloutier, avaient entrepris une démarche afin de faire une proposition à leurs créanciers à partir de mars 2023.
Lors de l’ultime assemblée tenue le 17 mai dernier, deux créanciers d’importance, Investissement Québec et la Financière Agricole Canada, ont refusé leur dernière proposition, provoquant la fin des discussions entre tous les parties impliquées.
Ses propriétaires, Joël Pelletier et Jean-François Cloutier, avaient demandé un ultime report de deux semaines pour trouver une solution finale.
Malgré le soutien de plusieurs créanciers, Investissement Québec et la Financière Agricole Canada ont refusé cette avenue.