Jean Brillant, sculpteur d’ici inspiré du désir de croire

Le Musée régional de Rimouski expose des œuvres d’un sculpteur de renommée internationale, mais dont le nom est intimement lié à l’histoire de l’économie, de l’emploi et du développement de Rimouski et de la région.

Jean Brillant, petit-fils de l’Honorable Jules-A. Brillant, fils de Jacques Brillant, expose une partie de ses sculptures au Musée régional, sous le thème : « Croire les possibles – Curiosités, bestiaire et Cabinet » depuis le 31 mai et jusqu’au 2 septembre.

« Cette première exposition solo en contexte muséal, permet de découvrir les œuvres de Jean Brillant. Ses sculptures de pierre et d’acier invitent les visiteurs à une expérience corporelle et introspective. Ses œuvres dialoguent avec l’environnement et les perceptions humaines », fait savoir la conservatrice du Musée, Annabelle Francoeur.

L’exposition intègre quelques artéfacts historiques de Jules-André et Jean Brillant, respectivement grand-père bâtisseur, et grand-oncle héros de la Première Guerre mondiale, en reconnaissance de leur empreinte laissée dans la région.

« Le passé de ma famille… »

« Ce qui a motivé le titre de mon exposition, c’est un peu le passé de ma famille Brillant et l’art d’aujourd’hui. J’ai souvent l’impression que les jeunes décrochent rapidement. Et le titre de mon exposition ramène les gens à dire oui, oui c’est possible. Jean a cru qu’il pouvait défendre son pays et il est parti à la guerre. Jules-A a cru qu’il pouvait développer sa région et il est allé jusqu’au bout. Et moi, petit-fils de Jules-A, je crois que l’art peut aider et j’interviens dans des milieux naturels, dans des parcs et des expositions, pour le public. Parce que je crois que c’est important de le faire. En mettant tout ça ensemble, on a un but à atteindre », commente Jean Brillant. 

Ayant vécu à Rimouski jusqu’à l’âge de cinq ans, il a ensuite habité à Montréal, puis à Monaco. Retour aux études à Montréal, puis retour en France, à Aix-en-Provence, et à Paris.

« À partir de 15 ans, j’ai été dans un pays et dans l’autre. J’ai autant vécu en France qu’au Québec », résume le sculpteur de 65 ans.

Son héritage…

Comme descendant de l’illustre famille, le sculpteur estime que la seule chose qu’il a hérité finalement, c’est le désir de foncer. « La seule chose que j‘ai hérité, c’est de ne pas avoir peur de me lancer. J’ai acquis un immeuble à Montréal pour y installer mon atelier. Je fais plein d’événements artistiques ».

L’artiste demeure profondément attaché à ses racines rimouskoises.  Il prévoit créer un parc sur une île de proximité, en lien avec la rivière Mitis, où de concert avec Alexander Reford (Jardins de Métis), il souterait développer un parc de sculptures sur des berges de la rivière Mitis.

Dans les deux cas, sa famille détient des droits de propriété. « Je me consacre surtout à la sculpture, à créer des œuvres extérieures ».

Peut-être une en hommage à son grand-père l’Hon. Jules-A Brillant ?

« C’est à y penser. Un projet qui nécessiterait une grande logistique. Ça me ferait un grand plaisir de faire un monument pour mon grand-père. J’ai déjà conçu une maquette ».

Le parcours artistique de Jean Brillant est aussi impressionnant que ses oeuvres. Une invitation à découvrir « JEAN BRILLANT SCULPTEUR », en ligne à jeanbrillant.com.