Meurtre à Cacouna : Steve Chassé évalué à Pinel
Le Centre hospitalier du Grand-Portage n'a pas l'expertiseLe forcené qui a tenu les policiers pendant près de 24 heures à la Place Saint-Georges à Cacouna le 11 octobre 2023, Steve Chassé, qui est notamment accusé du meurtre au premier degré de son voisin Pierre Bélisle, sera finalement évalué sur sa responsabilité criminelle au moment des faits à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel à Montréal.
Initialement mandaté pour faire l’évaluation, le Centre hospitalier du Grand-Portage a indiqué au juge Martin Gagnon ainsi qu’aux procureurs de la Couronne Me Annie Landreville et de la Défense, Me Félix-Antoine Doyon, ne pas avoir l’expertise nécessaire pour évaluer l’accusé en raison de la lourdeur du cas.
Steve Chassé était de retour devant le tribunal ce vendredi pour son retour d’évaluation.
Il reviendra en cour le 8 juillet. C’est à ce moment que les conclusions de l’évaluation seront dévoilées. On devrait également fixer une date pour l’enquête préliminaire.
Meurtre au premier degré
Un meurtre au premier degré signifie avec préméditation. Selon les indications fournies à la Cour, le crime aurait été commis vers le 26 septembre 2023.
Steve Chassé est aussi accusé de tentative de meurtre de deux policiers (1 chef par policier), d’outrage à un cadavre et de décharge d’une arme à feu avec insouciance.
L’avocat de l’accusé, Me Félix-Antoine Doyon a renoncé à l’enquête sur remise en liberté de son client et demandé un procès précédé d’une enquête préliminaire. Steve Chassé restera donc détenu jusqu’à la fin du processus judiciaire.
Corps retrouvé au lieu d’enfouissement technique
Rappelons que les restes humains de Pierre Bélisle ont été retrouvés au lieu d’enfouissement technique de Cacouna quelques jours après l’arrestation de Steve Chassé.
Lors d’une première comparution le 13 octobre 2023, avant la découverte du corps, Steve Chassé avait été accusé d’incitation à la haine, de décharge d’une arme à feu avec insouciance et de port d’arme dans un dessein dangereux pour des événements qui seraient survenus entre le 26 septembre et le 4 octobre 2023.
La procureure de la Couronne, Me Annie Landreville, a mentionné que la preuve est très volumineuse et que l’enquête préliminaire risque d’être assez longue.