Les actifs de la Distillerie du St. Laurent mis en vente
Les actifs ont été séparés en 30 lots distinctsLe syndic Raymond Chabot dévoile les modalités de la mise en vente des actifs de la Distillerie du St. Laurent qui est officiellement en faillite.
Les actifs ont été séparés en 30 lots distincts.
On y retrouve notamment un ensemble de 730 barils d’alcool en fermentation évalué à 729 200 $, plusieurs ensembles de produits finis et d’alcool en vrac, des aromates et ingrédients de fermentation, des bouteilles de vins et de spiritueux, des articles promotionnels.
Sur le plan des équipements, on retrouve un moulin à grains avec cuve d’empattage, fermenteurs et réservoirs, des systèmes de distillation pour gin et whisky, une ligne d’emballage pour spiritueux, une encanneuse, des décanteurs et cuves ainsi que des équipements et mobiliers pour la restauration.
La vente comprend aussi une chambre froide avec huit lignes de bières en fût, un conteneur maritime pour restaurant avec fumoir, des étagères, des charriots élévateurs ainsi que les droits dans la propriété intellectuelle et la marque de commerce (logos, recettes et autres actifs intangibles).
Les personnes intéressées à faire une offre pourront visiter les lots le 17 juin de 13 h 30 à 16 h au 135, avenue du Père-Nouvel à Rimouski. Les soumissions sont acceptées jusqu’au 26 juin à 14 h.
L’immeuble exclu de la mise en vente
À noter que l’immeuble et certains équipements pouvant être considérés fixes à l’immeuble comme des conteneurs, entrepôts, salle mécanique, bar et hottes de ventilation sont exclus de la mise en vente.
Le président-directeur général de Construction Marcel Charest et fils, Philippe Charest, a déjà mentionné au Journal Le Soir.ca qu’il y avait une possibilité pour l’entreprise reprenne l’immeuble qu’il a construit.
« Notre recours pour prise en paiement poursuit son cours et il est effectivement possible, au terme de ce processus, que notre entreprise devienne propriétaire de l’immeuble. Le cas échéant, nous explorerons toutes les opportunités pour la valorisation du site et sa contribution dans la communauté, autant en lien avec l’usage du bâtiment que la localisation et l’utilisation optimale du terrain », indique monsieur Charest.
Pas l’option privilégiée
Philippe Charest précise cependant que la faillite n’était pas l’option privilégiée par son entreprise à qui la Distillerie du St. Laurent devait 3,8 M$.
« Nous avons toujours entretenu une relation cordiale avec Joël (Pelletier) et Jean-François (Cloutier) de la Distillerie du St. Laurent. Marcel Charest et Fils a travaillé depuis plus d’un an avec eux, les autres créanciers et de nouveaux partenaires financiers potentiels pour tenter de trouver un dénouement heureux pour leur entreprise » », assure-t-il.